La décision du Vatican à propos des homosexuels a créé depuis deux jours de vifs débats aussi bien chez les passionnés que les intolérants. L’église catholique s’est peut-être rendu compte d’une erreur ou d’une mauvaise appréciation d’une situation dans laquelle elle aurait dû être un exemple de tolérance et de pardon. À bien lire la déclaration, il s’agit bien d’une bénédiction des homosexuels et non pas du mariage unisexe. C’est la grande précision qu’il faut noter pour ne pas faire un amalgame. Inutile de faire une exégèse des textes bibliques ou d’administrer un cours de théologie en master 3 pour expliquer une décision qui a été prise après des années de réflexion et d’introspection. Tout le monde veut être plus catholique que le Pape et se livre à un harcèlement textuel sans précédent.
L’église catholique en particulier et l’Église en général a toujours condamné les homosexuels et le mariage pour tous. Une position pour le moins controversée, étant donné que les homosexuels font partie des créations divines avec une erreur de fabrication, puisqu’il y a des individus nés hommes mais avec tous les gènes d’une femme et vice-versa. Et cela se voit physiquement. Un état qu’ils n’ont pas choisi et c’est tout naturel que les hommes nés femmes s’éprennent pour des hommes et des femmes nées hommes s’éprennent pour des femmes. Il y a bien évidemment des cas exceptionnels qui se trouvent en dehors de ces situations mais tout le monde a été mis dans le même sac.
Maintenant, l’église catholique s’aperçoit que ces gens bannis de par le monde font partie des créatures célestes à l’image des handicapés physiques, mentaux, des autistes, des gens souffrant de maladies rares…qui bénéficient de l’empathie sociale même s’il reste beaucoup d’efforts à faire pour que leurs droits soient respectés.
Le Pape est en train de mettre l’église catholique en modèle de tolérance, de justice et d’impartialité et de réparer certaines considérations incompatibles avec les vertus de l’église. On n’a jamais compris pourquoi les sportifs et les spectateurs prient pour que l’adversaire de leur équipe perde et remercie le ciel après une victoire alors que Dieu est censé être impartial et juste. Autrement dit, tous les matches doivent se terminer par un score de parité de même que les tirs au but.
De même, on ressasse qu’il ne faut pas venger le mal par le mal mais il faut laisser le ciel s’en charger.
Sylvain Ranjalahy