GROUPE NATIONAL DE MÉDIATION - Une réflexion sur les maux du pays s’impose

Seule la paix peut permettre au pays de se reconstruire. C’est la position du Groupe national de médiation (GNM) qui devient le Groupe national de médiation et de réflexion (GNMR) pour sortir la Grande île de la crise. Ce changement de nom n’est pas anodin car le GNMR ne va plus se limiter à la médiation mais va se reconvertir en même temps en groupe de réflexion pour discuter des maux qui gangrènent le pays depuis longtemps, et surtout après la récente période électorale. Hery Rakotomanana, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, et membre du groupe, stipule que pour l’apaisement, il est impératif de revenir à la table des discussions qui est le seul moyen de mener à la paix pour arriver à la reconstruction de Madagascar. «Seule la paix garantit le développement durable du pays», a-t- il expliqué au «Vaniala» Ankadivato, lors d’un point de presse tenu par le GNMR.

Conscientisation

Lors de ce point de presse le groupe national de médiation et de réflexion a lancé un appel à tous les responsables pour se pencher davantage sur l’intérêt du grand nombre et agir pour l’intérêt général. 

Cependant, depuis sa formation il y a de cela quelques mois, le GNMR n’a jamais pu réunir les parties prenantes sur une même table, comme l’ensemble des plateformes de médiation, que ce soit celle du FFKM ou celle initiée par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale. 

Pourtant, le groupe national comprend plusieurs anciens hauts responsables de l’État, comme Kolo Roger, ancien Premier ministre. Le problème du GNMR réside dans l’inexistence d’une force exécutoire. Il ne peut pas ordonner les parties prenantes à se réunir, surtout après l’accession du Président Andry Rajoelina à son second mandat. Lui, qui a toujours refusé de se prêter au jeu de la médiation. Les actions concrètes sont donc toujours en attente de la part du GNMR.

Ravo Andriantsalama

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