EMPLOI - Les femmes sapeurs-pompiers s’activent

Le sapeur pompier Prisca Fanomezantsoa a travaillé à Tsaralalàna depuis 3 ans

Un métier qui a bien évolué que celui des sapeurs-pompiers. Depuis plusieurs années, les camps des soldats du feu ne recrutaient que des hommes. Mais les choses ont changé. Lors de la célébration de la Sainte Barbe, la patronne des pompiers, hier, l’on a observé des femmes sapeurs-pompiers parmi ces agents sauveteurs. Le quotidien dans ce travail exigent  est ardu et les qualifications  requises sont les mêmes pour les hommes et les femmes. Car les activités sont les mêmes. « Depuis la formation militaire, il n'y a aucune différence sur les qualifications des femmes et des hommes. Dans ce monde de travail, on nous a appris qu'il n'y a aucune distinction à faire", a expliqué le sapeur-pompier Prisca Fanomezantsoa, travaillant à la caserne des sapeurs-pompiers à Tsaralalana. Aucune distinction à faire, mais de manière générale, les femmes sont de taille moyenne par rapport aux hommes du camp.

Actuellement, on ne compte qu’une vingtaine de femmes sauveteurs. "Nous descendons sur la scène de danger pour éteindre les incendies dans les maisons en feu, secourir les personnes tombées à l'eau, grimper aux arbres si nécessaire, mais nous avons aussi le devoir de couper du bois de chauffage en cas de besoin", continue-t-elle. Elle explique également que c’est très difficile, mais avec le temps, elle dit avoir pris l’habitude avec une bonne dose de courage. Beaucoup de courage pour surmonter tous les faits auxquels les gens ne sont pas habitués.

Être pompier exige une force particulière puisque les tâches, presque toutes sans distinction en demandent, combinée à la force mentale et à la forte volonté qui doit être déployée pour pouvoir sauver les gens. Un entraînement journalier figure dans les emplois du temps de ces soldats du feu. « Ce grand combat a déjà commencé dans la formation militaire. Il faut savoir nager, grimper sur une corde de 8 mètres et il faut aussi de l’endurance », ajoute Prisca Fanomezantsoa. Beaucoup d’entraînement parce qu’ils doivent utiliser une grande force dans ce travail pour secourir les gens. 

"Concernant les sinistres, on compte un incendie par jour contre trois accidents et autres catastrophes comme les noyades et les accidents de la route par exemple », rapporte le Colonel Tiana Razafimanahaka, le chef de corps des sapeurs-pompiers à Tsaralalàna.

Miora Raharisolo

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