Une échéance à respecter. « D’ici le 15 novembre, Madagascar devrait augmenter son quote-part au sein du Fonds monétaire international (FMI) ». Il s’agit d’une décision prise lors de la seizième revue des quotes-parts par le Conseil des gouverneurs de cette institution. Le premier Conseil des ministres du président de la République nouvellement réélu Andry Rajoelina, mercredi dernier, a donné le feu vert à cette obligation. Mais le compte rendu du Conseil des ministres s’empresse de « rappeler que participer à cette révision permettra au pays de recevoir davantage d’aides de la part du FMI ». Il est vrai que même pour la Facilité de crédit rapide, FCR, afin de faire face à la propagation du coronavirus en 2020-2021, Madagascar n’a bénéficié que 333 millions de dollars de la part de ce mécanisme financier du FMI ; contre 900 millions de dollars pour la Côte d’Ivoire, en guise de comparaison.
Vers la fin du mois de juin 2023, l’État malgache avait adopté en Conseil des ministres « le décret permettant à Madagascar de maintenir à 244 millions de DTS les ressources financières qu’il s’engage à fournir au FMI. Compte tenu de la dévaluation de l’ariary face au DTS en ce temps-là, l’État malgache avait indiqué qu’un ajustement sur ce que devrait verser la Grande île est nécessaire pour maintenir son quote-part à 244 millions de DTS et préserver ses 3909 voix, soit un droit de vote de 0,08% ».
Les autorités malgaches entendent négocier « les paiements échelonnés pour arriver au niveau de participation financière souhaité par le FMI ». Dans la foulée, dès la formation du nouveau gouvernement, les travaux pour la dernière mission de revue de la Facilité élargie de crédit, FEC, vont être entamés. Avec 24 ,4 millions de DTS à débloquer.
Eric Ranjalahy