CATASTROPHES NATURELLES - Quid des sites d’hébergement des sinistrés ?

L'eau commence à monter dans les bas quartiers

« Où allons-nous placer nos sinistrés ? » Cette question trotte dans la tête des présidents de fokontany des quartiers souvent touchés par les inondations à Antananarivo. « Lors d’une réunion sur l’arrivée de la saison des pluies, au mois de novembre, les informations ont été claires sur l’interdiction d’utilisation des salles de classe des écoles publiques comme site d’accueil des sinistrés. Le problème, c’est qu’on n’a pas de place pour héberger les sinistrés. Les terrains qu’on avait occupés, auparavant, pour installer des tentes, ne sont plus disponibles», indique le président du fokontany d’Ankasina, Jaoson Ranaivoarivony, hier. Le fokontany d’Andavamamba Anjezika subit le même problème. « Nous avons des sinistrés, tous les ans. Auparavant, ils ont été accueillis quelques jours au gymnase de l’Académie nationale des sports (ANS). Mais il n’est pas sûr qu’il sera encore ouvert aux sinistrés, en cette saison des pluies », lance Jean Louis Rakotondraibe, président de ce fokontany.

Les sites d’hébergement des sinistrés ont pausé problème, depuis le début de cette année. Le maire d’Ampitatafika a failli ne pas trouver d’endroits pour héberger les personnes victimes d’inondations dans cette commune, au début de cette année. Les salles de classe ne devraient plus accueillir des sinistrés, depuis 2022. Le Directeur général du Bureau national de la gestion des risques et des catastrophes, le général Olivier Elack, a répondu à une question sur l’accueil des personnes à déplacer sur les collines de Manjakamiadana, mercredi, que des sites sont déjà près.

Miangaly Ralitera

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