Arnol Solondrainy est prêt à rebondir pour un nouveau challenge |
Arnol Jean Alpha Solondrainy, joueur de basketball du COSPN et membre de l’équipe nationale Ankoay 3x3, répond à nos questions après l’Africa Cup où Madagascar a gagné la médaille de bronze.
Arnol Solondrainy, les Ankoay ont été médaillés de bronze durant l’Africa Cup. Qu’est-ce qu’il vous a manqué durant cette coupe d’Afrique.
Par rapport à l’année dernière, nous étions un peu fatigués. Surtout que l’Africa Cup s’est enchaînée trois jours après l’Élite 16. En plus, le temps de préparation pour chercher le tandem entre nous quatre était insuffisant car Rick-Ley s’est entraîné seul à Madagascar après notre départ pour l’Élite 16 en Afrique du Sud. L’organisation de l’attaque a été insuffisante durant l’Africa Cup.
Par rapport à l’expérience de l’année dernière où vous avez été sacrés champions d’Afrique, cette année, vous n’avez eu que le bronze. Quel secteur vous a fait le plus de mal durant cette campagne africaine?
Cette année, nous nous sommes crus plus armés à cause de nombreuses expériences que nous avons vécues : coupe du monde, deux tournois challengers en Chine, sans parler des JIOI, même si le niveau n’a rien avoir avec l’Africa Cup. Ayant cru en ces atouts, nous n’avons pas pensé à notre physique, qui est la base de toute réussite. En plus dans certains matches, à cause de la fatigue, nous avons été menés au score, or rattraper les écarts devient très difficile car le temps aussi est un adversaire qu’il faut gérer. Le secteur défensif a été notre point faible durant cette coupe d’Afrique et une fois dépassé par l’adversaire, la faute arrive pour vous pénaliser.
Mis à part l’Égypte qui évoluait à domicile, toutes les équipes ont fait une nette progression et tout le monde pouvait battre tout le monde. Quelle leçon tirez-vous de cette défaite en Égypte.
En sport, et surtout en basketball 3x3, rien n’est acquis à l’avance. Il faut être prêt physiquement et mentalement. Pour moi, l’Égypte était prenable mais ses joueurs, qui ont évolué à domicile, ont été avantagés par l’arbitrage à certains moments du jeu. Comme leçon à retenir, il faut continuer sans discontinuation la préparation. Arriver au podium est cependant une belle performance, même si nous souhaitions garder le titre. Hélas ce n’était pas le cas.
En Égypte, les deux Ankoay ont été les adversaires à battre. Comment les Egyptiens vous ont-ils reçu avant le début de l’Africa Cup.
Les Égyptiens avaient une revanche à prendre contre nous et ils ont crié haut et fort qu’ils allaient tout faire pour nous battre. À mon avis ils étaient prenables cette année. La défaite en demi-finales nous a fait mal mais ça va nous motiver encore plus pour viser d’autres titres.
Votre ressenti sur la défaite lors de la lutte de troisième place qualificative pour le BAL 2024.
C’était la pire défaite sur les matches que j’ai joués. Perdre de cette façon, d’un point, ça fait mal surtout au moral, mais ça vous aide à vous relever et à vous fixer d’autres objectifs. Mais la vie continue pour un nouveau challenge.
Donné Raherinjatovo