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| Une séance d'acupuncture au CHU Anosiala dure 30 minute |
La médecine moderne attire beaucoup de monde. Par contre, les médecines traditionnelles ne sont pas en reste, l’acupuncture a réussi à gagner du monde ce mercredi au CHU Anosiala.
L’acupuncture pour plusieurs maladies. Une consultation gratuite de différentes maladies a été organisée ce mercredi au Centre Hospitalier Universitaire Anosiala. Puisque cet établissement travaille conjointement avec des médecins chinois, l’acupuncture a été l’une des méthodes utilisées pour aider les patients à se soigner. Une des offres les plus prisées lors de cette journée de consultation. Une longue file s’était formée pour en bénéficier. Alors que la journée devait être une journée consacrée à la consultation de tout type de maladies, l’acupuncture procédée par des médecins chinois a réussi à recenser une cinquantaine de personnes en une matinée. Le médecin responsable de ce genre de traitement assure également que c’est un grand privilège pour les malades. «On pourrait guérir tout avec ce type de traitement. Plus particulièrement l’orthopédie. Ceci pourrait aider à soigner totalement l’arthrose, le rhumatisme et beaucoup d’autres problèmes de santé», explique le docteur Zhang HongTao, un médecin chinois.
Il faut savoir que l’acupuncture est très présente dans cet établissement. La méthode a réussi à émerveiller beaucoup de personnes et aussi à les motiver à combattre leur maladie. Comme ces deux femmes qui souffraient d’une maladie des os, le médecin leur a conseillé l’acupuncture. «Je suis des séances de kinésithérapie pour mon mal de dos, mais je sens que mon état ne s’améliore que très lentement. Le médecin m’a dit de suivre des séances d’acupuncture», témoigne Raharivololona Lalaina qui souffre d’un problème de dos depuis l’enfance. L’autre femme souffre d’une arthrose et encore une fois, le médecin lui conseille de passer vers l’acupuncture.
Abordable
« Je suis passée par la kinésithérapie et je dépense en moyenne 50.000 ariary par mois. Je viens de choisir l’acupuncture, qui va me coûter 2 000 ariary par séance pour des séances de dix jours», explique Raharivololona Lalaina. Ces personnes témoignent que c’est plus accessible que les autres médicaments. Ce coût pour le moment n’est valable qu’au CHU Anosiala. Ce centre abrite ce département pour les médecins spécialistes en médecine traditionnelle chinoise depuis 2019.
Ce type de traitement est précédé de beaucoup d’analyses pour connaître parfaitement l’état de santé du patient. « Nous ne procédons à rien sans analyse préalable. Les patients doivent passer des radios, ou un scanner ou une échographie avant de venir chez nous. C’est avec ces réponses que nous prescrivons les nombres de séances, qui varient selon chaque personne”, continue le docteur.
Miora Raharisolo