ENTREPRENEURIAT - Les PME éclipsées par le secteur informel

Les PME et TPE présentent également un énorme potentiel fiscal à Madagascar

Les petites et moyennes entreprises, alimentent une bonne partie de l’économie nationale, leur poids est cependant éclipsé par le secteur informel.

Un tissu économique particulier qu’est celui de Madagascar. Il est brodé par les petites et moyennes entreprises qui constituent la majorité des entreprises formelles recensées dans la Grande île. Il s’agit là d’une opportunité sur laquelle le pays peut s’appuyer pour son développement économique. Pourtant, ce n’est ni un secret ni un scoop, un bon bout de chemin reste à parcourir pour l’île rouge afin de rendre effective la croissance portée par ces entreprises. Pour ce faire, un travail de concert entre les autorités et les acteurs du secteur privé est préconisé par certains groupements économiques, dont le Fivondronan’ny Mpandraharaha Malagasy (FIVMPAMA). 

Dans un contexte où les entreprises du pays, cherchant une bouffée d’air frais, enveloppées dans la gangue du secteur informel,  bataillent pour accroître leur poids dans l’économie de la Grande île. Les petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que les Très Petites Entreprises (TPE) peuvent faire effet de levier sur le développement de l’économie du pays en raison de leur effectif, si l’on se fie aux propos de  Rivo Rakotondrasanjy, président du FIVMPAMA. 

Vision 
commune

 « Nous [le FIVMPAMA, ndlr] sommes convaincus que le développement économique de Madagascar doit se conjuguer avec celui des petites et moyennes entreprises qui constituent la quasi-totalité du tissu économique malgache », a-t-il évoqué, en marge de l’assemblée générale du groupement patronal qui s’est tenu à Antanimena mercredi. 

La Grande île recense plus de quatre-cent mille entreprises, dont la moitié (une moyenne de 260 000 entreprises) est composée de TPE. En comparaison avec le nombre gargantuesque des entreprises informelles, ce chiffre semble dérisoire, avec des millions de petites sociétés qui foisonnent ici et là, représentant 60% du Produit Intérieur Brut, avec au moins trois millions d’unités de production informelles, opérant dans le commerce, l’hôtellerie ou encore dans le domaine du multimédia et des services. Pour faire face à cette conjugaison dangereuse pour la santé économique du pays, force est de constater que seuls le renforcement des dialogues entre l’État et les acteurs économiques du secteur privé ainsi que la collaboration mutuelle entre les désormais partenaires, constituent les seuls moyens d’arriver à booster la compétitivité des PME et TPE. D’après les explications de 

Itamara Randriamamonjy

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