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| Les enfants se sont grandement ouvertes en avançant leurs demandes aux personnes concernées lors de la journée mondiale des droits des enfants |
Les enfants parlent. Hier, lors de la célébration de la journée mondiale des enfants, ils n’ont pas retenu leurs préoccupations face à leurs besoins. Une trentaine d’enfants et jeunes de 12 à 16 ans ont participé à un débat organisé par l’UNICEF, dont l’objectif était de rapporter les idées ainsi que les besoins de ces enfants. “ Les enfants figurent parmi les promoteurs de développement du pays, voire les premiers”, a dit un enfant participant. Ces enfants sont représentatifs de l’ensemble des régions de Madagascar, qui ont débattu sous quatre thématiques importantes à leur rang. La plupart d’entre eux ont demandé à être entendus auprès de leurs communautés ainsi que la société.
Les premières demandes de ces enfants reposent sur une écoute attentive. Ils évoquent aussi d’autres problèmes importants, comme le manque d’espace où ils peuvent s’exprimer et se faire entendre. “ Nous devons créer un espace où les enfants peuvent être écoutés et se développer, ainsi que s’exprimer chaque jour, pas seulement lors d’une journée internationale comme aujourd’hui”, ajoute une participante. Tous ces enfants confirment cette demande, primordiale à leur égard.
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Des enfants ont participé à cet atelier de partage et de débat pour donner des solutions et des recommandations aux autres enfants. “ Si vous avez des idées, exprimez-vous. Ne vous renfermez pas. Cela peut se faire par des dessins, des poèmes et beaucoup de talents que vous pouvez avoir”, a ajouté Léonie Sandra, une autre participante.
L’UNICEF a rappelé l’importance de prendre en compte les perspectives des enfants dans les décisions qui les concernent, et la nécessité d’agir de façon concrète et continue afin qu’ils puissent vivre de façon épanouie dans un environnement sain. Les thématiques du débat se sont portées sur la participation, l’inclusion, la liberté d’expression, suivies du thème sur l’environnement, concernant une planète vivable et l’éducation. Enfin par la sécurité, qui était formulée par “Pour chaque enfant, la protection”.
Miora Raharisolo