Une journée comme les autres. Le jour de vote pour toute la Grande île, hier, était une journée calme et semblable aux autres. Sur le marché d’Analakely, les vendeurs sont venus nombreux pour faire marcher le quotidien dans le centre-ville d’Antananarivo. C’était également le cas pour Mahamasina, d’autant que le jeudi était le jour de marché, les vendeurs ont rempli la place, mais les acheteurs étaient presque absents.
Le jour de scrutin était censé être une journée chômée, mais ces personnes devaient tout de même continuer leurs vies quotidiennes. « Je passerai au vote vers la fin de la journée. En ce moment, j’ai déjà vendu deux parapluies. Pourquoi me priver de cela ?», explique une vendeuse à Analakely. La plupart de ces vendeurs ont voté au petit matin et d’autres sont allés le faire vers la fin de la journée, à la fin du travail. Le bureau de vote étant ouvert jusqu’à 17 heures. Au contraire, quelques vendeurs à Mahamasina ont choisi de ne pas voter. « Je n’ai même pas l’intention de voter. Pourquoi devrais-je voter si je sens que celui qui est élu n’aura aucun impact sur notre quotidien ? », s’interroge Mamitiana, un vendeur à Mahamasina.
D’un autre côté, beaucoup ont profité de cette journée chômée pour regagner un peu de force afin de pouvoir continuer le travail et les études le lendemain. Certains sont allés vers les périphéries de la ville pour pique-niquer, d’autres ont passé un peu de temps en famille.
Concernant la circulation, un léger embouteillage s’est formé dans la capitale, plus particulièrement dans les rues menant vers le centre-ville.
Miora Raharisolo