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| L'ambassadeur de l'Inde, Abhay Kumar |
Une seconde chance. La vie a changé pour Sissi, une jeune femme de 30 ans, opérée du cœur en Inde, récemment. Il y a encore quelques mois, ses proches pensaient que c’était la fin pour elle, en apprenant qu’elle souffre d’une malformation cardiaque, qui a été détectée tardivement. Mais ce cauchemar s’est vite transformé en un nouvel espoir. Cette jeune mère de famille a pu être opérée du cœur, en Inde, au mois d’octobre.
« Ce n’est pas moi qui ai choisi l’Inde, ce sont les médecins qui me l’ont conseillé. Les hôpitaux de l’Inde ont une bonne réputation sur l’intervention chirurgicale cardiaque», raconte-t-elle, avant-hier. L’accueil, la prise en charge, les avancées de la médecine en Inde ont, effectivement, conquis Sissi, lorsqu’elle a été sur place. « Ils sont très accueillants et sont très professionnels. J’ai été prise en charge dès mon arrivée. Il n’y a pas eu de temps d’attente, étant donné que mon cas a été urgent. Toute l’équipe médicale, les médecins, les infirmiers, ont été au petit soin. La peur de l’opération disparaissait car ils me rassuraient que tout allait bien. Et c’était le cas », témoigne-t-elle. Sissi ressentait les changements dès son réveil, après l’opération. « Je me sentais plus léger une fois l’intervention chirurgicale terminée », se rappelle-t-elle. Sissi n’a pas été la seule malgache opérée en Inde, au mois d’octobre.
Partenariats
Un autre y a effectué une greffe de reins. Plusieurs malgaches voyagent en Inde pour se faire opérer. Mille à deux milles malgaches partent en Inde tous les ans pour le tourisme, pour les études, et pour l’évacuation sanitaire, selon l’ambassade de l’Inde à Madagascar. Bien que l’Inde soit un Eldorado médical pour les malades, le coût de l’évacuation sanitaire, allant du frais de voyage, de l’hébergement, et de l’opération proprement dite, n’est pas à la portée de tous. Il faudrait préparer dans les 200 millions d’ariary, selon des témoignages. « Nous encourageons les hôpitaux en Inde à multiplier les partenariats avec les hôpitaux malgaches, comme dans la formation des professionnels de santé, et pas uniquement d’encourager les malades à y aller», lance Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde. Un projet de santé serait en étude entre l’Inde et le ministère de la Santé publique.
Miangaly Ralitera