Le changement climatique affecte très particulièrement les enfants. Des constats importants sont présentés afin de mettre à priori les besoins des enfants dans tout Madagascar, lors de la COP 28 qui est prévue se dérouler à Dubaï, ce jour. Hier à Andraharo, au bureau des Nations unies, le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a annoncé un constat significatif pour les enfants de Madagascar, et c'est pourquoi ce point important doit être évoqué lors de la COP 28. « Pour ne citer que deux activités, actuellement, 44 % des enfants souffrent de malnutrition modérée, surtout dans la partie Sud; un problème dû au changement climatique. Plus précisément à cause de la sécheresse qui dure depuis longtemps. Encore plus, seulement 55% des jeunes enfants accèdent à un service d’eau de base », a rapporté Gilles Chevalier, chargé des programmes de l’Unicef à Madagascar. Les participants vont saisir cette opportunité, la COP 28, pour évoquer ce problème et pour chercher des solutions adéquates à la situation.
Au total, la délégation malgache comprendra vingt personnes qui participeront à cette réunion importante. Les dix d’entre elles vont être appuyées techniquement par l’Unicef pour cette grande plaidoirie sur l’avenir des enfants. Par ailleurs, ils chercheront également des solutions aux problèmes causés par le changement climatique, en général.
Alors que Madagascar est un pays faible émetteur de gaz à effet de serre, c’est-à-dire faible pollueur, malgré tout, il se place dans les dix pays les plus impactés face au changement climatique. « Nous avons un rôle important à jouer, car même si nous ne sommes pas des pollueurs, nous devons montrer que nous avons des solutions pour que certains pays puissent nous aider », a déclaré Max Fontaine, le Climate Advocate parmi les délégations. Ces jeunes joueront à bien leurs rôles durant cette COP 28 pour le bien de Madagascar. L’Unicef dit être rassuré puisque ces jeunes présentent des idées qui sont beaucoup plus créatives et inventives. « Ils sont conscients des enjeux que ce changement climatique provoque », a continué le responsable.
Miora Raharisolo