ENVIRONNEMENT - Cent mille hectares de forêts disparaissent chaque année

Le pays dispose encore de vaste espaces à reboiser, comme celui-ci se trouve à Manakara

Beaucoup reste à faire pour arriver à couvrir la Grande île de forêts. Mais il est impératif d’y impliquer tout le monde. 

Une urgence. Préserver la forêt dans tout Madagascar est un travail d’urgence. Une association œuvrant pour la protection de l’environnement réaffirme la raison de cette inquiétude. « La Grande île perd en moyenne 100 000 hectares de forêts chaque année», rapporte l’association L’homme et l’environnement dans une étude. C’est cela qui explique l’importance des travaux acharnés pour résoudre le problème de façon précoce et très rapide. Cette association veut utiliser le capital humain pour générer des solutions durables à cette quête. Le ministère de l’environnement et du développement durable partage aussi ce chiffre alarmant face à nos forêts. 

Madagascar n’abrite plus que très peu de son espace forestier. Il  n’y a plus qu’environ 23 % de la surface forestière, en ce moment, rapporte le Fonds des Nations -unis pour l’alimentation et l’agriculture, dans une publication. L’association veut y remédier en sensibilisant les communautés locales, qui sont devenues motivées à planter et également à produire des consommables pour plusieurs domaines et avoir des revenus grâce à cela. 

La communauté locale

Les huiles essentielles sont en ce moment les plus vulgarisées auprès de ses communautés. « La stratégie est simple, nous avons donné une opportunité à ces communautés d’augmenter leurs revenus par les huiles essentielles. Les alambics y sont installés et la production se fait directement sur place. C’est une expérience réussie puisque les gens demandent à planter beaucoup d’arbres», explique un responsable auprès de l’association. Cette démarche aidera également ces personnes impliquées à préserver les arbres de forêt qu’ils ont plantés. 

Il existe également plusieurs moyens de remédier à ce problème crucial. De plus, la campagne de reboisement commence à prendre place. Des organisations ont déjà commencé à planter. Et il faut tenir  compte de l’importance de la communauté locale. 

Pour l’association INDRI, la reforestation devrait impliquer pleinement les communautés à chaque étape. « Pour maximiser les chances de succès, il faut impliquer les communautés à chaque étape, notamment dans la planification, la réalisation et le suivi à long terme de la reforestation», rapporte l’association INDRI en tant qu’expérience vécue. Mais cela exige une bonne communication pour apporter des résultats remarquables. 

Miora Raharisolo 

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