ÉLECTION - Des observateurs internationaux débarquent

L'élection est la seule voie de sortie de la crise


Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu comme prévu ce jeudi 16 Novembre. Des observateurs internationaux arrivent ce soir pour voir son déroulement.

Une élection transparente et incontestable. C’est l’objectif du gouvernement quand il avait donné le feu vert à la Commission Électorale Nationale Indépendante pour faire venir des observateurs électoraux internationaux en plus des observateurs nationaux au mois de février. Les organismes régionaux et internationaux ont été ainsi sollicités pour donner une crédibilité à l’élection présidentielle.

Suite à la demande du ministère des Affaires étrangères, la fédération internationale des libéraux, une fédération membre du Conseil de l’Europe, a décidé de dépêcher douze observateurs électoraux internationaux. Une première vague arrive ce soir et le reste de la troupe demain.

Il s’agit d’une délégation d’experts venant de divers pays européens et africains. Parmi les membres de la délégation figurent des parlementaires en exercice, un ancien Premier ministre, d’anciens ministres, d’anciens parlementaires…, tous d’anciens observateurs électoraux.

Délégation

Autrement dit une délégation rompue aux affaires d’Etat dont les élections. Les membres de cette délégation sont issus de différents pays de la Belgique au Royaume Uni en passant par la Macédoine du Nord, la Roumanie, la Bulgarie, la Côte d’Ivoire, la Georgie et la Guinée.

On peut gager que le premier tour de l’élection présidentielle est placé sous l’œil des observateurs avertis. Ils ne sont pas venus pour faire de la complaisance ou pour épater la galerie. Voilà qui doit rassurer ceux qui craignent des anomalies avant même le scrutin et qui tiennent un procès d’intention sur la Haute cour constitutionnelle.

Le collectif des candidats et la plateforme de médiation réclament le report de l’élection afin de revoir la composition de la HCC, le Ceni et le gouvernement. Pourtant, à la fois la SADC, certaines chancelleries, la Conférence des évêques, de même qu’un groupe parlementaire européen encouragent la tenue de l’élection à la date prévue.

On arrive au point de non retour et ce n’est plus le moment de tout remettre en cause. On ne voit pas comment on peut reporter une seconde fois le premier tour. à moins d’un plan machiavélique pour tout saper. Aux urnes citoyens.

L'Express de Madagascar

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