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| Une séquence de la video filmant le. directeur d'école en train de gifler l'élève |
Un directeur d’école a été filmé en train de frapper un élève. Cette violence scolaire a suscité de vives réactions, ce weekend.
Un homme qui donnait des gifles cinglantes à un élève. La vidéo qui montre cette scène choque l’opinion sur les réseaux sociaux, ce weekend. « C’est injuste. Ces coups ne sont plus une éducation. On peut sanctionner autrement », commente un enseignant. « Ce n’est pas mon enfant que vous allez frapper comme ça. Je porterais plainte contre vous », réagissent plusieurs mères de famille. « Pour ceux qui disent qu’ils n’y voient pas d’inconvénients, car eux-mêmes étaient frappés pendant leur enfance, eh bien, il y a une grande évolution entre leur période et maintenant », lancent d’autres.
Cet homme est le directeur d’une école privée à Ivandry. La grande majorité de l’opinion le blâme d’avoir fait subir à l’enfant une violence physique. Selon encore les commentaires de certains parents d’élèves, il ne s’agit pas de ses premiers coups sur les élèves de cet établissement scolaire. Le directeur n’a pas souhaité réagir.
Principes pédagogiques
Au vu des textes en vigueur, ce directeur a commis une faute, en frappant cet élève. Selon une note sortie en 2017, il est formellement interdit de frapper et de porter la main sur un élève, quelles que soient les raisons. Ceux qui ne respectent pas cette note pourraient être exposés à des sanctions administratives et disciplinaires, pouvant aller jusqu’à des poursuites judiciaires.
« Ceci va à l’encontre des principes pédagogiques », avait expliqué une conseillère pédagogique, lors de la sortie de cette note qui a vu le jour, suite à la diffusion d’une vidéo exhibant une enseignante en train de rouer de coup des élèves. Cette femme a été condamnée à huit mois de prison avec sursis pour avoir levé la main sur des élèves. Elle a séjourné quelque temps en prison.
Depuis, les châtiments corporels ne sont plus fréquents à l’école, bien qu’ils ne soient pas encore, totalement, éliminés. « Nous avons reçu quatre signalements de violence physique exercée par des enseignants envers leurs élèves, depuis le début de cette année scolaire. Ils ont été rappelés à l’ordre », lance Célin Rakotomalala, fondateur de la Direction nationale des Institutions laïques pour l’éducation à Madagascar. Le ministère de l’Éducation nationale n’a pas été joignable.
Miangaly Ralitera