COLLECTIF DES CANDIDATS - Jean Jacques Ratsietison interpellé dans le centre-ville

Jean Jacques Ratsietison, candidat numéro douze à la présidentielle.

Interpellé au cours le la journée d’hier du côté d’Analakely, Jean Jacques Ratsietison a été libéré dans la soirée après une garde à vue de quelques heures à la section criminelle à Fiadanana. 

Une première. Hier aux environs de 13 heures, le candidat Jean-Jacques Ratsietison a été interpellé par les éléments des Forces de défense et de sécurité du côté d’Analakely dans une rue avec peu de passants. Il était seul au moment de son arrestation et a été immédiatement emmené à la section de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Fiadanana pour enquête. Selon la gendarmerie, il a été emmené en ce lieu à la suite des évènements de samedi dernier. 

Son audition a duré plusieurs heures et il n’a été libéré que le soir, aux environs de 19 heures. D’après le candidat numéro douze, joint au téléphone après sa libération, les chefs d’inculpations à son encontre sont nombreux, comme la tentative de coup d’État, outrage aux forces de l’ordre, voies de fait, violence ainsi qu’attroupement. Il n’a pas voulu donner de détails sur son audition à cause du secret de l’instruction. «Ils m’ont libéré puisqu’il est évident que je n’ai pas du tout l’intention de faire un coup d’État,» soutient-il.

Juste après son interpellation, ses compagnons du collectif des candidats sont venus à la rescousse et ont fait tour à tour des déclarations demandant la libération sans condition de Jean Jacques Ratsietison. 

Réactions

Pour Hajo Andrianainarivelo, président du Malagasy Miara Miainga, “l’interpellation de Jean Jacques Ratsietison ne va pas ternir notre volonté de continuer la lutte et d’arriver à nos fins”. “Cette situation est une preuve flagrante de la violence illégitime perpétrée par les Forces de défense et de sécurité», accuse le président du HVM, Hery Rajaonarimampianina.

Samedi dernier, malgré sa présence dès le matin du côté de Behoririka, les éléments des, forces de l’ordre n’ont pas réagi aux provocations de Jean Jacques Ratsietison, et ne l’ont pas interpellé. Curieusement, ce n’est qu’hier qu’ils ont décidé de l’arrêter alors que cette fois-ci, il n’avait pas proféré de provocations à l’encontre des forces de l’ordre. Selon le principal intéressé, l’enquête continue et il se dit content de sa libération.

Ravo Andriantsalama

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