Christine Razanamahasoa sonnant la cloche pour débuter la séance d'hier |
Le coup d’envoi est enfin donné. Après quelques semaines d’ajournement, l’Assemblée nationale peut enfin commencer la deuxième session ordinaire. Hier vers 15 heures, l’ordre du jour a été adopté en séance plénière par 39 des 42 députés présents. Ordre du jour qui se base sur l’analyse du Projet de loi de finances initiale pour l’année prochaine et court jusqu’au 5 décembre.
C’est à partir de cette date qu’un nouvel ordre du jour sera soumis à l’adoption en séance plénière. L’analyse de ce projet de loi est planifiée ce jour à 10 heures avec la présence de la ministre de l’Économie et des finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison qui va donner de plus amples informations à propos de la loi de prévision aux députés. Le projet de loi est mis à disposition des parlementaires de la Chambre basse afin qu’ils puissent à leur tour le décortiquer.
Session budgétaire
Juste après la séance avec la ministre de l’Economie et des finances, les travaux de commissions vont débuter et vont se poursuivre demain avant un retour en séance plénière jeudi pour les discussions. Le Projet de loi de finances initiale à été mis à disposition de l’Assemblée nationale depuis le 30 octobre mais vu que plusieurs parlementaires de la Chambre basse sont partis en campagne électorale, la réunion du bureau permanent n’a eu lieu que le 21 novembre dernier.
Avec la lourdeur des informations comprises dans le PLFI, le temps imparti pour les députés est assez court pour qu’ils puissent analyser le texte et ses annexes en profondeur. En effet, les députés n’ont pu avoir la version physique du document qu’hier. Certains parlementaires déplorent ce manque de temps pour voir le document. «Vu l’importance de ce projet de loi, j’estime qu’une semaine ou trois jours ne suffisent pas puisqu’il est important de bien analyser le texte», déclare Nicolas Randriansolo, député élu dans le district de Betroka. Il attend dans ce PLFI, la priorisation du volet social, qui est important pour son district depuis longtemps. Selon, la député Lanto Rakotomanga, ce volet domine cette nouvelle loi de finances et que cela témoigne du souci des gouvernants à prendre en considération les besoins du peuple. S’ajoutant à cela, une analyse budgétaire sur les secteurs sociaux sera présentée par l’Unicef au début du mois prochain.
Ravo Andriantsalama