Les jeunes de la Gen Z à Madagascar dénoncent une refondation inefficace et sans vision claire. Ils appellent à une participation active des citoyens, surtout des jeunes, pour impulser un véritable changement.
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| La Gen Z Madagascar n’a pas caché sa déception face à la tournure prise par la refondation. |
« somnifère » destiné à calmer la population plutôt qu’à provoquer un véritable changement. Ce constat, partagé par l’ensemble des membres, s’explique notamment par l’absence de vision claire et de structures solides pour guider la mise en œuvre de la refondation.
« Nous devons poser les bases de la refondation dès maintenant. Tant que cela n’est pas fait, nous avançons droit dans le mur », a averti Miary Rakotoarivelo samedi, en marge de l’assemblée citoyenne tenue au Stade Barea Mahamasina.
Pour Miary Rakotoarivelo et son collectif, la situation actuelle est loin de répondre aux attentes de changement formulées par la population. Selon eux, l’ancien système de gouvernance persiste sous une forme légèrement modifiée, empêchant toute perspective de développement réel pour le pays.
Face à cette situation, la Gen Z ne compte pas rester spectatrice. Les jeunes membres du collectif entendent poursuivre leur engagement, mais sous de nouvelles formes. Leur objectif est désormais de stimuler la participation active de la population, et particulièrement des jeunes, dans la vie politique. Ils prévoient de mener des campagnes de sensibilisation sur le fonctionnement du système politique et sur la responsabilité de chaque citoyen dans le développement national. Pour eux, il ne s’agit plus seulement de critiquer, mais de contribuer concrètement à l’amélioration du pays.
Alliance renforcée
Dans ce cadre, les collectifs Gen ZYX ont renforcé leurs alliances lors de leur récente assemblée. Ils ont réaffirmé leur volonté de collaborer avec d’autres acteurs civiles et politiques partageant la même ambition de refondation et de développement. Cette coopération vise à créer un front uni capable de faire entendre la voix des jeunes et de promouvoir des initiatives structurantes pour l’avenir de Madagascar.
Ainsi, la Gen Z se positionne comme un acteur incontournable de la refondation, déterminé à transformer sa désillusion en engagement concret. Pour ces jeunes, la refondation ne doit pas rester un slogan vide : elle doit se traduire par des actions tangibles, un renouveau politique et une participation citoyenne active. La Gen Z, loin de se résigner, entend devenir un moteur de changement et encourager la société malgache à reprendre en main son destin.
Tsilaviny Randriamanga

La jeunesse rêve ...Les vieux s'accrochent. Les intérêts des uns ne sont pas ceux des autres, surtout quand il s'agit de pouvoir militaire. Refondation ou révolution, faudra choisir !!!
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SupprimerAh bon ?! Quand une manifestation estudiantine cesse d’être le cri d’un mal-être éducatif pour devenir l’écho servile d’intérêts politiques financés en coulisses, alors ce n’est plus une lutte, c’est une transaction ; ce n’est plus une colère légitime, c’est un investissement à rendement différé. On ne descend plus dans la rue pour dénoncer l’effondrement du niveau académique, la misère des cités universitaires, l’humiliation quotidienne des enseignants sous-payés ou l’abandon structurel de l’éducation nationale, mais pour servir d’avant-garde jetable à des carrières en gestation, pour huiler la montée de ceux qui rêvent d’un fauteuil doré, bien calé, au plus près des étoiles du pouvoir, quitte à marcher sur les ruines intellectuelles de toute une génération.
L’étudiant n’est plus sujet politique, il devient outil, instrumentalisé, financé, orienté, encadré, scénarisé, parfois même nourri et transporté pour la cause, non pas celle de l’université, mais celle des futurs boute-en-train du système, ces boutonneux politiques qui agitent la jeunesse comme on agite un chiffon, avant de la ranger au placard une fois le siège obtenu. La manifestation devient alors un théâtre cynique où les slogans masquent l’absence de projet éducatif, où la radicalité n’est qu’un costume loué pour la journée, et où l’indignation est proportionnelle au budget alloué. Rien n’est plus tragique que cette confiscation de la colère étudiante : on détourne une souffrance réelle pour nourrir des ambitions personnelles, on recycle la misère intellectuelle en capital politique, on transforme le campus en tremplin électoral et l’université en marchepied vers les salons feutrés du pouvoir.
Et pendant que certains négocient leur avenir dans l’ombre, les étudiants retournent à leurs amphithéâtres délabrés, à leurs diplômes dévalués, à leur chômage programmé, trahis deux fois : par l’État qui les a abandonnés, et par ceux qui ont prétendu parler en leur nom. À ce stade, il faut avoir le courage de le dire sans détour : une mobilisation qui ne revendique plus l’éducation mais sert des intérêts politiques financés n’est pas une révolution, c’est une escroquerie morale, et ceux qui s’en servent comme d’un ascenseur social déguisé ne sont pas des leaders, mais des fossoyeurs … de l’avenir collectif.
Tiens tiens, Marco découvre la trahison. Il ne faut jamais rien attendre des militaires au pouvoir et notre "Robespierre" national y croyait beaucoup. Voilà qu'il fait marche arrière en ouvrant enfin les yeux. De plus, nos "amis" les Russes sont bien à l'affût ... et il risque de gagner, tout ça pour avoir envie de couper une tête. Faudra pas pleurer ... camarade !!!
RépondreSupprimerIl y a l'IA comme aide constructive pour la meilleure compréhension d'une métaphore surtout lorsqu'on a un QI volomboasary . La lambo sauvage a un vrai problème psy d'où cette idée fixe maladive vis à vis des Russes !
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