CIRCULATION - Des feux bicolores solaires pour piétons installés

Une paire de signalisations lumineuses bicolores destinées aux piétons est  installée depuis  jeudi, devant l’intersection en face du bois sacré et du siège de la Direction régionale de la jeunesse et des sports, dans le fokontany de Manga et menant vers l’Hôtel de Ville.

Le dispositif permet la régulation du trafic routier entre les usagers de la route et les véhicules ainsi que les piétons. Cette initiative vise surtout à éviter les fréquents accidents sur cet axe très sensible et très stratégique de la ville.

Des milliers d’élèves empruntent cette voie quatre fois par jour, heures de rentrée et de sortie des écoles, matin et après-midi.

« Au total, dix-sept feux de signalisation pour piétons seront installés dans la ville et surtout autour des axes sensibles, en particulier devant le collège Saint-Gabriel, au bord de la mer et au bazar de Mahabibo. Les deux premiers feux sont mis en place afin d’entrainer les usagers de la route. Tout le monde devra respecter cette disposition pour règlementer la circulation. C’est un signe de développement qui est déjà mis en pratique depuis longtemps dans les autres pays », explique le maire de la ville de Mahajanga.

Les nouveaux feux fonctionnent à l’énergie solaire, la crainte de coupure de délestage est ainsi écartée.

L’utilisation de ces nouveaux dispositifs ne signifie pas que la Police de la route ne sera plus utile. Au contraire, elle est présente sur place pour l’apprentissage du public.

Depuis jeudi, les piétons, les voitures ainsi que les deux-roues ont initiés à l’utilisation de ces dispositifs. Les piétons ont encore du mal à suivre les instructions. De même, les automobilistes ne sont pas encore accoutumés à ces installations. L’axe d’implantation des feux est très stratégique car les véhicules ont tendance à ne pas s’y arrêter, notamment les tricycles. Ces derniers doivent encore être éduqués en permanence étant, en général, les sources de nombreux accidents à Mahajanga.

Les feux sont généralement déclinés à partir de deux couleurs de base, le rouge pour fermer, le vert pour ouvrir. Une reproduction d’une silhouette de piéton en vert et rouge clignote selon la fréquence du message envoyé par le dispositif.

La génération des années 80 ont déjà vécu ces dispositifs surtout dans la capitale pour réguler la circulation. Les usagers de la route estiment qu’il est nécessaire de les réutiliser.

Vero Andrianarisoa

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