 |
| Des parents ont emmené leurs enfants au CSB d’Alasora pour les mêmes symptômes. |
Plusieurs cas signalés. Huit enfants habitant Ankadievo Alasora ont été transportés en ambulance mardi vers le Centre de santé de base (CSB) d’Alasora. Le chef fokontany a donné l’alerte, préoccupé par l’augmentation des cas chez les enfants. « Ils présentaient tous des symptômes proches de ceux de la rougeole», rapporte une source médicale, hier.
Les victimes présentaient de la fièvre, de l’écoulement nasal, des vomissements, des diarrhées, une grande fatigue, une perte d’appétit et des éruptions rouges sur la peau. Hier, trois adultes issus d’autres quartiers d’Alasora ont consulté le CSB pour ces mêmes symptômes. En une semaine, ce CSB enregistre une quinzaine de personnes, enfants et adultes confondus, souffrant des mêmes symptômes. « Les adultes sont actuellement les plus touchés», ajoute la même source.
Bien que les professionnels de santé soupçonnent une rougeole, les premiers résultats d’analyse ne vont pas dans ce sens. « Le prélèvement effectué sur l’un des enfants les plus atteints est revenu négatif », précise notre source. La maladie reste à identifier. D’autres prélèvements sont en cours d’analyse pour déterminer l’origine précise de ces symptômes.
Vaccination
Selon une communication de la commune rurale d’Alasora, parmi les huit enfants pris en charge, ceux vaccinés selon le calendrier officiel présentaient un meilleur état général. Tandis que les non-vaccinés, principalement venus de zones rurales et ne disposant pas de carnet vaccinal, montraient davantage de complications. Aucun des malades n’a toutefois été hospitalisé. « Ce sont surtout les vomissements, les diarrhées et la perte d’appétit qui les affaiblissent. Pour le moment, la situation reste gérable », rassure une autre source médicale. Après les premiers soins, les enfants ont pu regagner leur domicile, avant d’être transportés à nouveau en ambulance le lendemain pour un suivi médical renforcé.
En attendant de connaître l’origine de cette maladie qui touche plusieurs personnes à Alasora, les professionnels de santé appellent les parents à faire vacciner leurs enfants, afin de réduire les risques de propagation en cas d’épidémie.
Miangaly Ralitera