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| Des élèves du lycée moderne Ampefiloha. |
La reprise des cours est effective depuis hier, dans les établissements scolaires publics. À l’issue d’une réunion des enseignants, certaines écoles ont procédé à une réorganisation du calendrier scolaire. « Le calendrier de l’examen du premier trimestre, prévu au début du mois de décembre, a été repoussé. Les enseignants, notamment les professeurs de mathématiques et de Sciences de la vie et de la terre (SVT) des classes de Terminale série scientifique, ont convenu de faire des rattrapages pendant les heures creuses », rapporte Michèle Marie Razananoro, proviseur du lycée Ankadikely Ilafy. Un Collège d'enseignement général (CEG) a, par ailleurs, décidé de supprimer l’organisation de l’examen du premier trimestre et de le remplacer par un devoir surveillé, pour éviter une grosse perte de temps.
Terminer convenablement cette année scolaire, après un mois d’arrêt, paraît difficile pour des enseignants. « Il faut supprimer les pauses, si on veut achever les programmes scolaires. Il est impossible de rattraper ces quatre semaines d’arrêt de cours, sans cela », notent-ils. D’autres proposent même de repousser les grandes vacances, prévues pour le mois de juin. « Il y a encore beaucoup de boulot à faire. J’ai dû reprendre depuis le début, car les élèves ont oublié les acquis depuis le début de l’année scolaire », regrette une enseignante de mathématiques dans un CEG.
Le ministère de l’Éducation nationale n’a pas encore donné de nouvelles instructions, après ces longues suspensions de cours. Une source souligne qu’un ajustement du calendrier scolaire par rapport aux temps d’arrêt des cours devrait être envisagé.
Miangaly Ralitera
