Dans « Fihavanana, mitam-pihavanana », inaugurée le 8 novembre, Andri Marcel explore la capacité des hommes à rester unis malgré les fractures de la modernité. À travers la mosaïque et le patchwork, il illustre la trame complexe des relations humaines, comparant la société à un grand tissu tissé de fils multiples mais interdépendants.
L’exposition regroupe huit œuvres réparties en quatre ensembles, dont deux triptyques, qui traduisent différentes facettes du vivre-ensemble malgache. Dans « Hasy », l’artiste évoque le sacré et la guérison ;
« Trano atsimo sy avaratra » met en lumière la sagesse communautaire et l’entraide ; « Rohim-pihavanana » symbolise les liens familiaux et la solidarité étendue, tandis que « Lantom-piainana » exprime la quête d’un équilibre collectif harmonieux.
Sous le thème du fihavanana, valeur malgache fondée sur la solidarité et le respect mutuel, l’artiste Andri Marcel propose une exposition profondément ancrée dans la symbolique du lien social. Né en 1995 à Antananarivo, il a suivi une formation en architecture avant de se tourner vers les arts plastiques.
Cassie Ramiandrasoa