Symbole national et casse-tête étatique, le stade Barea attend toujours son homologation définitive. Le nouveau ministre de la Jeunesse et des Sports, Alain Désiré Rasambany, a réaffirmé sa volonté d’en faire une priorité.
![]() |
| Les deux ministres Alain Désiré Rasambany (à gauche) et Abdulah Marson Moustapha. |
Lors de la passation de service avec Abdulah Marson Moustapha, mercredi, au QG Tanora à Ankorondrano, le ton a été donné : le stade Barea doit enfin être conforme aux standards internationaux. La cérémonie, marquée par la présence des membres du parti HVM, s’est déroulée dans un climat de continuité et de solennité.
Le nouveau ministre a placé ce dossier au centre de ses priorités. « C’est un dossier emblématique que nous devons résoudre », a-t-il déclaré, annonçant la création d’un comité technique chargé de revoir tous les points bloquants.
Construit selon les normes de la CAF et de la FIFA, le stade n’a obtenu qu’une homologation temporaire avant d’être exclu des compétitions internationales. Les inspections successives ont relevé plusieurs manquements : vestiaires et sanitaires non conformes, sécurité insuffisante, éclairage incomplet, pelouse mal entretenue et absence de tribune de presse.
Un enjeu majeur pour le sport malgache
L’absence d’homologation empêche les Barea A, Barea CHAN et clubs engagés en compétitions africaines de jouer à domicile. Un handicap coûteux et démoralisant, privant le pays de recettes et de ferveur populaire.
Conscient des enjeux, Alain Désiré Rasambany souhaite accélérer le processus d’homologation pour que Madagascar dispose enfin d’une enceinte conforme aux exigences internationales. Il entend aussi poursuivre la politique nationale du sport, renforcer la gestion durable des infrastructures et assurer leur entretien.
Entre continuité et ambition, le ministre hérite d’un portefeuille exigeant, où le stade Barea restera le symbole d’un défi à relever – et d’un test de crédibilité pour la nouvelle équipe ministérielle.
Donné Raherinjatovo
