La Fondation Lucien Paye à la Cité Internationale Universitaire de Paris accueillera l'événement « Ny Hasin'Anatirova » à travers les œuvres de Jean Andrianaivo Ravelona et Amalia Ramanankirahina.
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Amalia Ramanankirahina et Jean Andrianaivo Ravelona participeront à l'exposition « Ny Hasin'Anatirova ». |
Le patrimoine malgache à découvrir. L'association Harena France, engagée dans la défense et la sauvegarde du patrimoine, présentera « Ny Hasin'Anatirova » du 13 au 19 novembre à Paris, un événement qui promet de révéler les trésors du passé tout en questionnant leur place dans le présent. Au centre de cette exposition, Jean Andrianaivo Ravelona dévoile son univers avec « Lovakolo Anatirova ».
Dix œuvres pleines de sens, où chaque toile traduit ses émotions, sa vision du patrimoine et son combat pour la restitution du hasina. « Anatirova est un sanctuaire, un lieu du siècle dernier qu'il faut protéger de toute construction moderne. C'est un appel à la mémoire, à la vigilance », explique l'artiste. À ses côtés, Amalia Ramanankirahina, artiste plasticienne et descendante du célèbre peintre Philippe Ramanankirahina qui a peint les portraits des Rois et Reines vers 1900. Elle présentera ses créations à travers une installation dans le concept Arts Contemporains, dialogue avec l'histoire pour révéler les liens invisibles entre passé et présent.
« Lovakolo spécialement Anatirova. C'est pourquoi je l'appelle Lovakolo Anatirova. D'ailleurs, c'est une occasion pour moi de présenter mes œuvres », ajoute Jean Andrianaivo Ravelona.
Histoire et mémoire
L'événement ne se limite pas aux œuvres. Deux conférences-débats offriront un regard approfondi sur l'histoire et la mémoire. Comme « Ny Hasin'Anatirova », avec Harilala Ranjatohery, académicien et historien, et Didier Galibert, anthropologue spécialiste de Madagascar. « Mémoire et fantôme », avec Sophie Wahnich, historienne et experte des relations entre histoire et politique.
Entre art, émotion et réflexion, « Ny Hasin'Anatirova » invite le public à une expérience immersive :
sentir, comprendre et respecter la richesse du patrimoine malgache, tout en célébrant la créativité de ses artistes. Une exposition qui ne se contente pas de montrer des œuvres, mais raconte une histoire, celle d'un héritage vivant, précieux et fragile.
Nicole Rafalimananjara