ANKADIFOTSY - Le feu détruit l’étage d’une maison familiale

Hier, à Ankadifotsy, une maison au charme traditionnel a été dévorée par les flammes. La famille propriétaire, absente lors du drame, est restée sous le choc à son retour.

Seules des ruines subsistaient à l’étage après l’incendie.

Un incendie s’est déclaré hier en fin de matinée dans une maison à deux étages, dans le quartier d’Ankadifotsy, près de l’école Rainandriamampandry. Si aucune victime n’est à déplorer, les dégâts matériels sont importants, et les témoignages des riverains font état de graves défaillances dans l’accès à l’eau.

Il était 11 h 55 lorsque les sapeurs-pompiers ont été alertés. L’habitation en feu appartient à la famille d’un boulanger de 52 ans. Le sinistre serait parti du premier étage, dont l’origine reste inconnue selon les premiers constats. À leur arrivée, les secours ont été confrontés à de hautes flammes orange jaillissant du toit, accompagnées d’un épais panache de fumée grise dans un ciel étonnamment clair.

La maison, à l’architecture traditionnelle, faite de briques et de tôles ondulées, comprenait un rez-de-chaussée et un étage. Des vêtements suspendus à la galerie et l’agencement des chambres laissaient deviner qu’elle abritait plusieurs familles.

Le propriétaire était absent au moment des faits, mais l’un de ses enfants s’est rapidement rendu sur place. Une jeune fille de la famille, tout juste rentrée de l’école, est restée figée, en larmes, devant la scène.

Aucune goutte d’eau

Les sapeurs-pompiers ont maîtrisé la fournaise vers 12 h 25. Le premier étage, divisé en deux chambres, a été entièrement calciné. Aucun blessé n’est à signaler. Les Forces de police du troisième arrondissement ont établi un périmètre de sécurité pour protéger les biens sauvés au plus fort de l’incendie.

Les témoignages des riverains révèlent une situation préoccupante. « L’eau ne coule pas, il n’y a pas de pression. C’est vraiment triste », raconte un habitant. Depuis lundi, aucune goutte d’eau n’est disponible à Ankadifotsy. Les pompes sont à l’arrêt et le courant électrique est instable, avec des chutes de tension fréquentes.

Ces conditions ont ralenti l’intervention. L’eau transportée par le premier camion des sapeurs-pompiers s’est rapidement épuisée, obligeant les soldats du feu à attendre un ravitaillement. 

« Le feu aurait pu être circonscrit plus vite », regrette un autre témoin.

Gustave Mparany

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