TOAMASINA - Un casseur de véhicules abattu

La ville de Toamasina a été le terrain de chasse  du casseur de véhicules abattu.

Un individu tristement célèbre pour ses multiples actes de vandalisme nocturne, a été abattu dans la soirée d’avant-hier à Toamasina par l’Unité d’Intervention Rapide (UIR) de la Police nationale. L’homme, qui opérait seul, a été surpris en flagrant délit alors qu’il commettait un nouveau casse de véhicule au cœur de la ville.

Selon des sources policières, les éléments de l’UIR sont intervenus à la suite d’un signalement et sont tombés nez à nez avec le malfaiteur. Malgré les sommations des agents, l’individu aurait refusé d’obtempérer. Face à cette résistance jugée dangereuse, les forces de l’ordre ont ouvert le feu. L’homme a été mortellement touché par les projectiles et a succombé sur place.

Solitaire

Le défunt était activement recherché depuis plusieurs mois pour des dizaines de vols et de casses perpétrés principalement la nuit, dans les environs du bord de mer, aux abords de la Place de l’Indépendance. Son mode opératoire consistait à briser les vitres des véhicules stationnés dans des zones peu éclairées afin d’en dérober les objets de valeur. Il était d’ailleurs apparu dans une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, notamment sur Facebook, où il était filmé en pleine action, ce qui avait ravivé l’indignation populaire.

Avant de se spécialiser dans les casses de voitures, il était connu des services de police pour avoir appartenu à une bande impliquée dans des vols de motos. Cette équipe avait, à l’époque, semé la terreur dans plusieurs quartiers de Toamasina. Après que la plupart de ses acolytes avaient été arrêtés ou neutralisés, il avait poursuivi ses activités délictueuses en opérant seul.

La police judiciaire a immédiatement requis une autopsie, et la dépouille a été transférée au Centre hospitalier universitaire de Toamasina. Après les procédures d’usage, la famille a pu récupérer le corps.

L’enquête se poursuit afin de déterminer les circonstances exactes du face-à-face, mais pour beaucoup de riverains, ce décès marque peut-être la fin d’un long cycle d’insécurité dans les lieux de stationnement.

Andry Manase

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