Aux 67 ha, les routes pavées ou goudronnées sont dans un état de délabrement. Des nids-de-poule sont observés sur presque toutes les chaussées. Leur profondeur peut atteindre une vingtaine de centimètres. Les pavés autrefois alignés et solides ne sont plus que des blocs disjoints, laissant place à des trous béants et des flaques stagnantes. Usagers et riverains tirent la sonnette d’alarme face à une situation qui ne cesse de se détériorer.
« Nous avons déjà adressé une plainte concernant la route qui mène des 67 ha vers Vatobe. Si vous partez de la station 30, il faut compter au moins 45 minutes pour parcourir ce court tronçon, tant la route est abîmée. Nous espérons vraiment que des travaux seront engagés », déplore Randriamiarina, un usager quotidien de la voie.
Les transporteurs ne sont pas en reste. « Notre véhicule est envoyé en réparation au moins deux fois par mois à cause de l’état de la route », regrette Alain Ramarofeno, un conducteur de taxi-be qui assure la liaison entre Ambatomaro et 67 ha.
À cette dégradation s’ajoute un autre fléau : l’eau stagnante. Elle aggrave les nids-de-poule déjà profonds et contribue à l’insalubrité ambiante.
Mialisoa Ida