À trois jours de l’ouverture officielle de la 12e édition du festival Sômarôho, l’effervescence est à son comble à Nosy Be. La ville insulaire affiche complet et se prépare à accueillir des milliers de festivaliers et de vacanciers venus de tout le pays.
Depuis ce week-end, les flux vers l’île aux Parfums n’ont cessé de croître. Le port d’Ankify est saturé: les parkings sont pleins, les véhicules en attente de traversée se comptent par dizaines, et les négociations avec les forces de l’ordre à l’entrée deviennent inévitables. Des dizaines de minibus attendent leur tour pour embarquer, tandis que les ferries en provenance de Nosy Be arrivent quasiment à vide, signe de l’intense trafic dans un seul sens.
En outre, de gros camions chargés de légumes en provenance d’Antananarivo et d’autres régions font route vers l’île pour assurer le ravitaillement des établissements hôteliers, qui affichent pour la plupart complet. Certaines structures auraient même augmenté leurs tarifs de 20% à 30 % en réponse à la forte demande.
Sur place, l’ambiance monte en puissance. La population locale se mobilise pour faire de l’événement un moment inoubliable. Des groupes de jeunes répètent activement des chorégraphies et des spectacles en vue du grand carnaval d’ouverture. Dans les rues, l’effervescence est palpable, jusque chez les plus petits. Les vendeurs de tee-shirts estampillés « Sômarôho » réalisent déjà de bonnes affaires.
Les premiers artistes programmés sont déjà arrivés sur l’île. Certains d’entre eux enchaînent avec d’autres engagements festifs hors du cadre officiel du Sômarôho. Pour les organisateurs, cette édition sera exceptionnelle.
« Dès la cérémonie d’ouverture terminée, les spectacles s’enchaîneront sans interruption jusqu’au lundi matin. Une première dans l’histoire du festival», souligne l’artiste Wawa, initiateur de l’événement.
Raheriniaina