Ancienne étoile de l’athlétisme malgache, Aurélie Jonary a brillé sur les pistes africaines et francophones, notamment en 400 mètres haies et en relais.
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| Aurélie Jonary dirige seize collaborateurs dans son atelier de confection. |
Comment vous est née l’idée de créer une entreprise pour réussir votre reconversion après le sport ?
L’idée m’est venue de mon vécu sportif. En pratiquant, j’ai constaté qu’il existait un vrai besoin en tenues spécifiques. J’ai toujours été convaincue que c’était une filière porteuse. J’ai mis un terme à ma carrière en 1999, mais j’avais déjà, bien avant cela, le projet de créer une entreprise de fabrication d’équipements sportifs : survêtements, polos, etc. Aujourd’hui, nous restons ouverts à toutes les propositions et collaborons avec de nombreuses fédérations sportives, ainsi qu’avec toutes celles et ceux qui nous sollicitent.
N’avez-vous pas peur de la concurrence ? Existe-t-il des saisons creuses, comme dans le sport ?
La concurrence ne me fait pas peur, car nous misons avant tout sur la qualité. Je travaille avec seize personnes dans notre atelier, et chacune donne le meilleur d’elle-même pour répondre aux exigences de nos clients. Comme dans toute activité, il y a aussi des périodes creuses, le mois de janvier, par exemple, est souvent calme.
Quels conseils donneriez-vous aux athlètes pour réussir leur après-carrière sportive ?
Il ne faut jamais attendre la fin de sa carrière pour penser à l’avenir. Il faut commencer à s’y préparer dès maintenant. Ce que je fais aujourd’hui me permet de vivre dignement et de subvenir aux besoins de ma famille. C’est essentiel de construire sa reconversion étape par étape, avec sérieux et passion.
Donné Raherinjatovo