Les élections sénatoriales devraient avoir lieu au mois de novembre de cette année. Un calendrier qui est pour le moment maintenu et n’attend plus que la validation du gouvernement.
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| Le mandat des sénateurs actuels prendra fin au mois de janvier 2026. |
Le chronogramme établi par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) concernant les élections sénatoriales demeure inchangé. Ces scrutins devraient avoir lieu au mois de novembre, selon ce chronogramme qui attend également la validation du gouvernement. Pour l’heure, la Ceni ne voit aucune contrainte qui pourrait empêcher la tenue de ce scrutin, d’après la précision de son vice-président, Andoniaina Andriamalazaray, hier.
« Le mandat des sénateurs prendra fin au mois de janvier 2026. La tenue des élections cette année est donc impérative pour éviter un vide institutionnel », a-t-il indiqué.
Élections à refaire
Conformément à l’article 78 de la Loi n°2015-007 fixant le fonctionnement du Sénat, les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect par des grands électeurs. En l’absence de gouverneurs ou de chefs de provinces élus, ce collège électoral sera composé de maires et de conseillers municipaux, comme c’était le cas lors des dernières élections. À cet effet, la Ceni doit donc s’atteler à l’organisation des élections à refaire pour les communes concernées avant ces sénatoriales, pour que les citoyens dans ces localités ne soient pas privés de leur droit de se faire représenter lors du vote.
Outre la composition du collège électoral, le budget destiné à l’organisation de ces scrutins reste également à déterminer. Comme il n’y avait pas de Loi de finances rectificative, le flou persiste encore autour du montant de ce budget. Une même situation a déjà eu lieu lors de l’élection présidentielle de 2023 durant laquelle aucun projet de Loi de finances rectificative n’avait été soumis au Parlement. À l’époque, le gouvernement a débloqué un budget spécifique pour l’organisation du scrutin. La même décision pourrait être également prise pour l’organisation des élections sénatoriales au cas où le gouvernement maintiendrait le calendrier proposé.
Tsilaviny Randriamanga