Sur les soixante voitures engagées vendredi, cinquante et une ont franchi la ligne d’arrivée du quatrième VHR, dont l’arrivée s’est tenue dimanche à l’Akoor Digue, à Andohatapenaka.
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Le duo Pao-Linas, sur une Volkswagen Polo, décroche le trophée de la catégorie sportive. |
La quatrième édition du Rallye voitures historiques de régularité (VHR), qui a pris fin dimanche, a été marquée par le lancement de la catégorie sportive (VHRS). L’équipage Pao-Linas, au volant d’une Volkswagen Polo, décroche le trophée de la catégorie. Nanie et Princia, sur BMW 325IX, occupent la seconde place. Et la paire Sedera-Mana, qui conduit une Porsche 951S, complète le podium. À sa première participation, le champion français, avec plus d’une quarantaine d’années de VHRS en Europe, Denis Bernard, accompagné par son fils Alexandre, au volant d’une Golf GTI MK1, termine 11e sur les treize concurrents ayant bouclé les trois étapes.
« C’était une belle aventure, avec la découverte d’un paysage que je ne connaissais pas. Il y avait de la bonne ambiance entre les concurrents et avec les organisateurs. Au niveau strictement sportif, nous avons eu quelques soucis dans l’alimentation d’essence… Nous avons quand même fait un temps scratch. L’idée, c’est de recommencer l’année prochaine et de prendre notre revanche », souligne Denis Bernard. Au total, 51 des 60 équipages engagés ont franchi la ligne d’arrivée.
Nette progression
L’équipage Bruno-Maminiaina, sur une Mercedes-Benz 500SL, finit à la première place au classement général et dans la catégorie « classique» (1983-89). Le trio Njaka-Landy-Tendry, sur une Volkswagen Coccinelle, se trouve à la deuxième marche et premier en « Légende » (1961-71). Le trophée de la catégorie « Old » est revenu au champion du monde de rallye WRC, Didier Auriol, aux commandes d’une Porsche 356 coupé, qui est classé cinquième au général.
« Le rallye s’améliore d’année en année, avec un niveau d’organisation de plus en plus professionnel. Le parc automobile s’améliore également. Le seul point négatif est que les routes se détériorent un peu, mais le paysage est magnifique. C’est vrai qu’il y a des trous et je pense que l’organisation va essayer, l’année prochaine, de trouver des routes un peu plus praticables… La voiture a été cette fois beaucoup plus agréable… Le moteur est souple. Nous arrivons à maintenir une vitesse plus constante », se réjouit le champion.
La victoire en « prestige» (1972-82) a été ravie par le trio Zanakambila-Vanilla-Blaise, sur une Renault 12 Gordini. Le multiple champion national en rallye, Joda, et Philippe terminent neuvièmes en « Légende » et 21e au général avec une Porsche 356 Speedster. La distance totale parcourue durant les trois jours de course s’élève à 542 km, reliant la capitale à Antsirabe puis Ampefy, avant un retour au point de départ, à l’Akoor Digue.
Serge Rasanda