La mise en place de normes internationales pour protéger les travailleurs contre les risques biologiques a été l’un des principaux sujets au cœur des débats lors de la 113e session de la Conférence internationale du travail, qui s’est tenue à Genève, en Suisse, du 2 au 13 juin 2025. En effet, ces risques concernent plusieurs secteurs d’activité, dont la santé, la gestion des déchets, l’agriculture et l’élevage, l’industrie agroalimentaire.
« Chaque jour, je prends soin de patients atteints de maladies contagieuses, sans toujours disposer des équipements de protection adéquats. J’ai vu des collègues tomber malades après une simple piqûre d’aiguille ou un contact accidentel avec du sang », témoigne Andréa Miamintsoa, infirmière en milieu hospitalier dans la capitale.
Les cent quatre-vingt-sept États membres de l’Organisation internationale du travail (OIT) étaient représentés par des délégations tripartites, composées de représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs.
Par ailleurs, d’autres thématiques majeures figuraient également à l’ordre du jour, notamment le développement du travail décent dans un environnement numérique en constante évolution, ainsi que la transition du secteur informel vers une économie structurée.
En marge des travaux, la délégation malgache, menée par la ministre du Travail, de l’Emploi et de la Fonction publique, Hanitra Razakaboana, a rencontré le directeur général de l’OIT, Gilbert F. Houngbo, ainsi que son équipe chargée de la région Afrique. Une rencontre qui illustre l’engagement de Madagascar à s’aligner sur les priorités internationales en matière de conditions de travail et de protection de la santé des travailleurs.
Mialisoa Ida