Un homme de 23 ans, accusé de viol et de meurtre, a été incarcéré à la prison de Tsiafahy. Sa famille a été placée en détention à Miarinarivo pour complicité présumée.
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C’est à la gendarmerie de Miarinarivo que l’enquête s’est déroulée. |
À Tsiafahy, un homme de 23 ans, célibataire et sans enfant, a été écroué hier matin. Il est accusé d’avoir violé et tué une fillette de 4 ans dans la commune d’Antoby Est, district de Miarinarivo, région Itasy.
Ses parents ainsi que ses trois frères ont également été placés en détention provisoire à Miarinarivo. Ils sont poursuivis pour complicité dans cette affaire. Leur implication serait liée à un litige antérieur avec la famille de la victime.
Les six membres de la famille ont été déférés mercredi dernier devant le parquet de Miarinarivo par la gendarmerie. Le défèrement, prolongé jusqu’à 19 heures, s’est conclu par une décision de placement en détention provisoire.
Lors de son interrogatoire, le principal suspect a reconnu les faits en détail. Il a déclaré avoir consommé du cannabis et de l’alcool avant de passer à l’acte. Selon les premiers éléments de l’enquête, le crime pourrait avoir été prémédité en raison d’un différend familial.
Une victime isolée
La victime, fille unique de ses parents, avait deux frères jumeaux aînés. Elle appartenait à une famille apparentée aux suspects, qui résidaient dans le même hameau, à Maromanana.
Les faits se sont produits dans l’après-midi du dimanche 8 juin. La fillette se trouvait dans la cour avec un jeune garçon lorsqu’elle a été entraînée dans un champ voisin par l’agresseur présumé, qui aurait ensuite abusé d’elle.
Alertée par l’absence prolongée de la victime, la mère du garçon a donné l’alerte. Son fils a désigné le suspect et indiqué l’endroit où se trouvait le corps.
La victime a été retrouvée sans vie, nue, présentant des traces de violences et des marques d’étranglement au cou. Son corps a été transporté au centre de santé d’Antoby avant d’être remis à sa famille.
Le suspect a tenté de fuir mais a été intercepté dans un autre village, à Soanierana. Alors que la foule s’apprêtait à exercer sa propre justice, la gendarmerie de Miarinarivo est intervenue à temps pour l’arrêter et ouvrir une enquête.
Gustave Mparany