MANSOUROU AREMOU - « La présence de La Réunion pousse les autres à progresser »

Président de la Confédération africaine de handball, Mansourou Aremou était récemment à Antananarivo, à l’occasion de l’IHF Challenge Trophy zone 7. Il livre ses impressions sur la compétition et l’évolution du niveau régional.

Mansourou Aremou a félicité l’organisation malgache de l’IHF Challenge Trophy.

Quel regard portez-vous sur le niveau de la compétition ?

Les joueuses ont offert un beau spectacle. Je tiens à féliciter les équipes qualifiées et à encourager celles qui ne l’ont pas été. Elles se sont inclinées face à plus fortes qu’elles, face à des adversaires qui ont mérité leur qualification. Ce type de tournoi permet de mesurer les écarts de niveau entre les sélections.

Je dois dire très honnêtement que Madagascar, avant d’intégrer la zone 7, n’était pas une équipe redoutée. Mais aujourd’hui, je suis convaincu que le pays est en train de franchir un cap, et qu’il pourra bientôt rivaliser avec d’autres nations du continent. La présence de La Réunion, qui survole un peu les débats, pousse les autres équipes à progresser. Les Malgaches n’ont pas démérité, loin de là. Nous avons assisté à de très belles prestations. Je félicite d’ailleurs les encadreurs techniques pour leur travail et leur engagement dans l’amélioration du niveau général.

Êtes-vous satisfait de votre déplacement à Madagascar ?

Tout à fait. Cette compétition a permis aux différentes fédérations de se mobiliser pour offrir aux jeunes une opportunité de participer régulièrement à des rencontres internationales, au moins une fois par an. Il s’agit d’un effort conjoint entre la Fédération internationale, la Confédération africaine et les fédérations locales. Ces initiatives participent activement au développement du handball dans nos sous-régions.

Cela a mis du temps, mais je suis heureux d’avoir pu venir vivre cette expérience sur le terrain. Les jeunes ont montré beaucoup d’envie et de talent. Ce séjour à Antananarivo m’a permis d’échanger avec les acteurs locaux et de mieux cerner les réalités régionales. Ensemble, nous devons désormais poser les bases pour aller encore plus loin.

Donné Raherinjatovo

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