C’est un thème aussi attendu que nécessaire. Trop souvent cantonnée à des fonctions perçues comme purement opérationnelles, l’assistante de direction occupe pourtant une place charnière au sein d’une entreprise. Le séminaire que propose le cabinet Cecom entend redonner toute sa dimension stratégique à cette fonction, en soulignant son impact direct sur la performance organisationnelle.
Dans un monde professionnel en mutation rapide, un fossé persiste entre les dirigeants et leurs collaboratrices de l’ombre. Selon les chiffres avancés par Cecom, 70 % des assistantes de direction considèrent leur travail comme stratégique, alors que seuls 35 % des dirigeants partagent cet avis. Un écart de perception lourd de conséquences : en moyenne, un dirigeant perdrait jusqu’à quinze heures par semaine à réaliser des tâches mal déléguées, faute de valorisation adéquate du rôle de son assistante.
Un levier de compétitivité
Le séminaire poursuit un double objectif : aider les assistantes à dépasser leur rôle traditionnel pour devenir de véritables relais décisionnels, tout en sensibilisant les managers à la nécessité d’une collaboration plus efficace. Il s’agira notamment de former les participantes à anticiper les besoins de la direction, à mieux se positionner comme pivots entre les services et à renforcer leur posture de bras droit stratégique.
Ouvert aux assistantes exerçant dans le secteur privé comme dans le public, y compris au sein des ministères, ONG ou organisations internationales, ce séminaire s’adresse aussi aux jeunes professionnelles récemment arrivées sur le marché du travail. Il répond ainsi à un besoin croissant de formation, de montée en compétences et de reconnaissance.
Animées par une formatrice expérimentée, les deux journées seront conçues comme un moment de réflexion, de prise de recul et d’apprentissage concret. Pour les assistantes comme pour les dirigeants, l’enjeu est clair : transformer un rôle souvent sous-exploité en un véritable atout compétitif.
L'Express de Madagascar