MAHAJANGA - La fête du sacrifice célébrée au village touristique

Des fidèles musulmans en pleine prière sur le sable.

À l’instar des fidèles du monde entier, les musulmans de Mahajanga ont célébré hier l’Aïd-el-Adha, la fête la plus sacrée du calendrier islamique, également connue sous le nom de fête du sacrifice.

La plage du village touristique a réuni quelques milliers de personnes, hommes, femmes et  enfants, pour fêter l’Aïd-el-Adha ou également l’Aïd-el-Kébir.

Considérée comme la plus grande fête de l’islam, l’Aïd-el-Adha est marquée par le sacrifice rituel d’un animal, généralement un mouton, parfois une chèvre ou un agneau, respectant un âge précis et abattu selon les rites après la grande prière.

Les autorités locales, dont le gouverneur de la région Boeny, Mokhtar Salim Andriantomanga, le maire de Mahajanga, Heriniaina Tia Solofomanga, ainsi que différentes personnalités de la communauté, étaient réunies sur le sable pour la séance de prière matinale.

Le ministre coach de la région Boeny, ministre de la Jeunesse et des Sports, Moustapha Abdullah Marson, était également présent.

La fête du sacrifice commémore l’acte de soumission du prophète Abraham envers Dieu. Dans le Coran, le prophète Abraham reçoit dans ses rêves l’ordre divin de sacrifier son fils et s’apprête à le faire pour prouver sa foi. Au moment où il s’apprête à égorger le jeune Ismaël, il est arrêté par l’ange Gabriel, envoyé par Dieu, qui l’autorise à remplacer son fils par une immolation généreuse, que les interprètes musulmans classiques assimilent à un bélier.« Le jour de l’Aïd est une épreuve pour nous, les humains. Dieu Tout-Puissant a voulu tester la foi et la confiance du prophète Abraham dans ses commandements. Il a donc été mis à l’épreuve en sacrifiant son fils, la dernière chose qu’il voulait abandonner pour Dieu », a déclaré le gouverneur.

Disposition particulière

En France, le sacrifice rituel n’est autorisé que dans les abattoirs agréés et pratiqué par des personnes dûment habilitées. L’abattage d’un mouton ne peut se faire que dans un site spécialement désigné par la préfecture.

Ce processus vise à garantir le respect du bien-être animal, à assurer le respect des normes sanitaires et à préserver la santé publique.

Pour la commune de Mahajanga, une disposition particulière a été prise quelques jours avant la célébration de la fête du sacrifice. D’ailleurs, le même sujet avait été discuté lors de la réunion de l’OMC de Mahajanga et dirigé par le préfet de Mahajanga, il y a dix jours.

Un communiqué a été publié le 2 juin dernier par la municipalité de Mahajanga pour ceux qui avaient prévu d’abattre des moutons.

Vero andrianarisoa

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