FÊTE NATIONALE - Débat autour du feu d’artifice au lac Iarivo

Le feu d’artifice du 25 juin aura lieu au lac Iarivo, à Ivato. Ce changement suscite des avis partagés parmi les habitants.

Lors du spectacle de feu d’artifice en 2024.

La fête nationale s’annonce haute en couleurs, mais aussi source de débat. Cette année, le traditionnel feu d’artifice du 25 juin, qui illumine habituellement le ciel au-dessus du lac Anosy, sera exceptionnellement tiré depuis le lac Iarivo, à Ivato. Une décision qui suscite des avis partagés parmi les habitants de la capitale.

Pour certains, ce déplacement est une initiative bienvenue. « Avec ce déplacement, les malades pourront être tranquilles. Il y a des hôpitaux autour du lac Anosy, et les feux d’artifice causaient souvent des nuisances », affirme Alexis Fiadanana, qui soutient cette nouvelle organisation. Les habitants d’Ivato, eux, saluent ce choix avec enthousiasme. « C’est une belle surprise pour nous. D’habitude, ces festivités sont toujours concentrées en centre-ville. Cette fois, on se sent un peu plus concernés », confie Narindra Rakotoarisoa, une jeune résidente.

Difficultés

Cependant, cette décision ne fait pas l’unanimité. « Nous avons toujours assisté aux feux d’artifice, le 25 juin. Cette année, ce ne sera pas possible. C’est trop loin pour nous », déplore une mère de famille d’Ambatofotsy Gara Atsimondrano, soulignant les difficultés d’accès au nouveau site. Si beaucoup reconnaissent que ce spectacle pyrotechnique reste un moment fédérateur et festif, d’autres regrettent que l’éloignement prive de nombreuses familles de cette tradition. Le lac Iarivo, situé en périphérie de la capitale, reste en effet peu accessible, notamment pour les familles avec de jeunes enfants ou sans moyen de transport.

Ce changement, bien qu’il réponde à des préoccupations sanitaires et logistiques, soulève aussi des interrogations sur la circulation le jour J. Une source au sein de l’Agence des transports terrestres se veut rassurante : « Nous sommes actuellement en pleine phase d’organisation. Les détails seront communiqués dès leur finalisation ». Entre amélioration du cadre et sentiment d’exclusion, le feu d’artifice 2025 s’annonce sous le signe de la lumière… et du débat.

Mialisoa Ida

1 Commentaires

  1. Encore et toujours l'oligargue mafieux de Rainilainga . Et on nous censure à tout va dès qu'on titille ce parrain du cartel . La partie est loin d'être terminée et vivement un juge FALCONE gasy !
    300 bus sont annoncés à Madagascar, officiellement pour moderniser le transport urbain. Mais avant cela, 38 d’entre eux — 26 électriques et 12 thermiques — seront utilisés pour transporter gratuitement les spectateurs des festivités prévues au lac Iarivo à l’occasion de la fête nationale.À première vue, l’initiative semble louable. Sauf que, comme souvent, la réalité derrière l’opération est bien plus sombre que la peinture neuve des bus.
    Ces bus, on en parle depuis fin 2022. Rainidedaka les avait promis à grand renfort de discours et de communiqués, comme symbole de progrès. Deux ans plus tard, on les annonce en grande pompe, comme une nouveauté, juste à temps pour le 26 juin. Mais selon des sources fiables à Madagascar, les 26 bus électriques sont déjà sur place depuis longtemps. Ils ne viennent pas d’arriver. Ils dorment en silence depuis des mois, voire des années, en attendant leur heure.
    Et cette heure, c’est maintenant : l’État va les « acheter » officiellement, avec l’argent du peuple, à une entreprise appartenant à Mamy Ravatomanga.
    Les bus électriques sont de marque Joylong, une marque chinoise peu connue, mais bien implantée à Madagascar grâce à un seul homme : Mamy Ravatomanga, homme d’affaires tout-puissant et grand ami du régime. C’est sa société qui distribue Joylong dans le pays. Et c’est à lui que l’État malgache s’apprête à verser plusieurs milliards d’ariary.
    Encore une fois, les caisses publiques sont ouvertes pour enrichir un cercle restreint de privilégiés. Aucun appel d’offres transparent, aucune mise en concurrence, aucune explication. Juste une transaction entre amis. Une de plus. Et le SAMIFIN avec son directeur avec une nomination illégale ne pipe mot car forte suspicion de blanchiments .
    À ce niveau de répétition, ce n’est plus une rumeur, ni une surprise. C’est une méthode de gouvernance. en mode république bananière . Rainilainga promet, Ravatomanga encaisse, et le peuple regarde, impuissant. La colère a laissé place à la lassitude. Plus personne ne s’étonne. Plus personne ne réagit.
    Et c’est bien là le problème : cette indifférence fabriquée par l’accumulation de trahisons. Un peuple vidé par la pauvreté, habitué à voir ses dirigeants se servir avant de servir. Les affaires se suivent et se ressemblent, sans conséquences, sans justice.
    Une opération toxique sous couvert de modernité !Les 26 bus électriques rouleront. Ils transporteront gratuitement les spectateurs vers le lac Iarivo. Les discours vanteront les mérites de la transition énergétique, de l’innovation, de l’État au service du citoyen. Mais derrière le volant, c’est le clientélisme qui tient le cap.
    Et pendant que Ravatomanga empochera des milliards, le contribuable malgache, lui, paiera — encore et toujours. Le plus grave l'armée qui ne lève pas le petit doigt et va encore parader devant un président VAZAHA TARATASY traitre à la nation qui bafoue la souveraineté nationale tous les 26 juin fête nationale !


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