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Harilala Ramanantsoa, maire de la commune urbaine d’Antananarivo ( au centre), entourée des représentants de la Jica et de la SMA. |
La collecte des déchets ménagers à Antananarivo et leur transport jusqu’à la décharge d’Andralanitra coûtent environ un milliard d’ariary par mois, selon la magistrate de la ville, Harilala Ramanantsoa, hier. Ce montant devrait être couvert par la Redevance sur les ordures ménagères (ROM), perçue annuellement avec l’Impôt foncier sur les propriétés bâties (IFPB), au profit de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA). Toutefois, le taux de recouvrement fiscal reste très faible, regrette-t-elle. Cela, malgré les sensibilisations effectuées ces dernières années. « C’est la CUA qui prend en charge plus de la moitié de cette somme », précise-t-elle.
Afin d’améliorer la participation des contribuables, la CUA collabore avec l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Une vidéo de sensibilisation a été officiellement lancée hier dans ce cadre, visant à inciter la population à s’acquitter de l’IFPB sur la période 2022–2025.
La Société municipale d’assainissement (SMA) encourage, de son côté, la population à payer les impôts pour assurer l’assainissement de la ville d’Antananarivo et éviter le débordement des bacs à ordures.
Miangaly Ralitera