COMMERCE ÉLECTRONIQUE - Partage d’expérience entre les guichets uniques africains

Antananarivo accueille une réunion de l’AACE pour renforcer la coopération entre guichets uniques africains. L’accent est mis sur le partage d’expériences et la digitalisation du commerce.

Des échanges entre les membres. C’est l’objectif de la 15e assemblée générale ainsi que de la 25e réunion du comité exécutif de l’Alliance Africaine pour le Commerce Électronique (AACE) qui se tient à partir de ce jour jusqu’à jeudi au Radisson Blu Waterfront à Antananarivo. 

En ligne avec la mission et les objectifs de l’AACE, la rencontre est une occasion pour mettre en avant le partage d’expériences et participer à des réflexions communes. Des ateliers consacrés à des thèmes d’actualité figureront ainsi à l’ordre du jour de cet événement consacré au commerce électronique, dont, entre autres, la contribution du guichet unique électronique dans la mise en œuvre de l’Accord sur la Facilitation des Échanges de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

« Il s’agit là de thématiques essentielles et d’actualité qui ont toute leur importance en matière de guichet unique électronique, mais aussi dans le cadre de tout projet de digitalisation d’une manière plus générale. Outre la participation des différents pays membres de l’AACE, ces ateliers verront également la participation de différentes parties prenantes malagasy afin que le pays puisse en tirer pleinement profit », stipule un communiqué consacré à cet événement.

Promotion

L’Alliance Africaine pour le Commerce Électronique (AACE) est l’association des opérateurs de guichet unique électronique en Afrique. Discutée pour la première fois à Dakar en 2008, elle a été lancée officiellement à Addis-Abeba en 2009. Elle promeut le partage d’expérience et la collaboration entre les membres afin de mettre en avant les meilleures pratiques, de promouvoir et de renforcer les guichets uniques électroniques en Afrique. L’Alliance regroupe actuellement quinze pays, dont le Cameroun, le Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, le Gabon, l’île Maurice, le Kenya, la Libye, Madagascar, le Maroc, le Mozambique, le Nigeria, la RD Congo, le Sénégal et la Tunisie. Madagascar, à travers la Société Malagasy Community Network Services (GasyNet), fait partie des membres fondateurs.

« Depuis sa mise en œuvre, Tradenet a contribué à la simplification et à la facilitation de la procédure avec une réduction très significative des délais de dédouanement, qui dépassaient les quinze jours en 2006 », stipule le communiqué.

GasyNet SA est le fruit d’un partenariat public-privé entre le gouvernement de la République malgache et la société SGS. Elle a été mise en place pour promouvoir une utilisation poussée des technologies de l’information et de la communication dans l’objectif de digitaliser le processus de dédouanement, et de contribuer ainsi à la facilitation du commerce et à l’amélioration des performances. Elle est l’opérateur du guichet unique électronique TradeNet à Madagascar.

L'Express de Madagascar

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