Comme chaque année, la Conférence des Églises chrétiennes de Madagascar (Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara ou FFKM), branche de Mahajanga, a célébré un culte de bénédiction pour la patrie, dimanche, au temple FJKM Ziona Vaovao de Mahajanga.
Cela s’inscrit dans le cadre de la célébration du 65e anniversaire de l’indépendance ainsi que de la création des Forces armées, désormais appelées Forces de défense et de sécurité (FDS).
Cette fois, l’homélie s’est inspirée de l’Évangile selon Saint Matthieu, chapitre 22, versets 34 à 40. Le texte évoque le commandement essentiel : aimer son prochain, comme l’indique le verset 39.
« Tu dois aimer ton prochain comme toi-même. C’est un ordre. On parle de développement du pays. Mais sans unité ni amour, le développement est vain. Il n’y aura pas de progrès si les habitants d’une nation se livrent à des conflits. Réalisons une politique biblique et non machiavélique. Ne cultivez pas la haine, mais semez l’amour. La guerre entre l’Iran et Israël a des répercussions sur nous. Si l’on veut avancer et faire progresser le pays, aimons notre prochain », prêche le chef de l’Église luthérienne dans son homélie.
Le chef de l’Église catholique a également souligné l’importance de l’amour dans sa prise de parole.
« Il est temps d’être raisonnable. Le contraire de l’amour, c’est l’égoïsme. Que cette parole ne reste pas vaine : ne viser que l’intérêt de la nation. Mettez votre fierté de côté pour développer le pays et soulager un peuple plongé dans la misère. Il n’y a aucun développement, car les gens ne s’aiment pas. Quand on aime, on se sacrifie pour son prochain », déclare le prêtre, représentant l’Église catholique de Mahajanga.
Le préfet de Mahajanga, Tokifaharana Herimaharo Zo, était présent à ce culte œcuménique. Le commandant de la circonscription de la Gendarmerie nationale de Mahajanga, le général Tsiketa Bernard Dieudonné, et son épouse, ainsi que le directeur provincial de la Sécurité publique, Christian Tombohasy, le commandant des FDS, le général Marcellin José Narivony, et son épouse, ainsi que diverses autorités militaires et civiles, y ont également participé.
Vero Andrianarisoa