Un homme de 26 ans cachait un comportement inquiétant, selon ses voisins à Ambohimangakely. Il a essayé de mettre fin aux jours d’un bébé de six mois.
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| Le vêtement que le suspect portait au moment du crime. |
À Ambohimangakely, un homme de 26 ans, connu pour son travail quotidien de collecte d’eau pour les habitants, est aujourd’hui au centre d’une affaire qui donne froid dans le dos. Il est soupçonné d’avoir poignardé son propre bébé de six mois au cou avec une paire de ciseaux. L’enfant de six mois n’est pourtant pas son fils biologique, mais il l’avait reconnu à l’état civil dès la naissance.
Ce geste criminel a laissé bouche bée la population locale. Des riverains avaient déjà exprimé leurs doutes face à certains comportements de l’homme. L’un d’eux témoigne qu’il aurait tenté de piéger et tuer une femme en lui promettant un emploi fictif à Imerinkasinina. La victime présumée aurait réussi à s’enfuir et aurait alerté le voisinage.
Le 13 juin 2025, le suspect a profité de l’absence de sa femme, âgée de 25 ans, pour emmener le nourrisson dans un lieu isolé à Andempobe, Ambohimalaza.
Avoué
Le couple avait soi-disant décidé de confier le bébé à une certaine « tante Jeanine », prétendue parente vivant à Sabotsy Namehana. Mais l’enquête a rapidement révélé que cette femme n’existe pas. Il s’agissait d’une invention du père, destinée à éloigner l’enfant pour commettre l’irréparable. Il aurait alors poignardé le bébé au cou avec les ciseaux. Par miracle, ce dernier a survécu et a immédiatement été pris en charge à l’hôpital.
Au moment de son enquête, la mère a d’abord nié toute implication avant de reconnaître qu’elle avait accepté de remettre leur fils à cette mystérieuse « tante Jeanine », sans savoir de qui il s’agissait réellement. Le père a avoué avoir prémédité l’acte, motivé selon lui par un sentiment de jalousie et de rejet. Il affirmait que toute l’attention de sa conjointe allait à cet enfant qui n’était pas le sien biologiquement, bien qu’il l’ait lui-même reconnu légalement. Il a également parlé d’un sacrifice.
Les gendarmes d’Ambohimalaza et d’Ambohimangakely ont procédé à l’arrestation des deux parents dès le lendemain du crime, le 14 juin. Une perquisition a permis de saisir les vêtements portés par le suspect au moment des faits et les ciseaux utilisés. L’enquête est toujours en cours.
Gustave Mparany