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| La vaccination des chiens permet de prévenir la rage. |
La rage refait surface dans la région Vakinankaratra avec plusieurs cas confirmés. Les autorités renforcent la prévention et la prise en charge pour lutter contre cette maladie.
La rage refait surface dans la région de Vakinankaratra. Classée en zone rouge, cette région fait face à plusieurs cas confirmés, notamment dans les districts de Faratsiho et d’Antsirabe II, selon les précisions du Dr Robinson Rakotomahazo, directeur régional de la Santé publique (DRSP), ce week-end.
Face à cette résurgence, les autorités sanitaires renforcent les mesures de prévention et de prise en charge. Parmi les priorités figure le traitement immédiat des personnes mordues ou griffées par des chiens suspects, via l’administration du vaccin antirabique.
Vigilance renforcée
« Désormais, ce sont les agents de santé qui interviennent directement. Et lorsque l’accès au centre de santé est difficile, nous faisons acheminer le vaccin jusqu’aux patients », explique le Dr Rakotomahazo.
Dans une région où les risques liés à la rage restent souvent méconnus, la sensibilisation de la population est également renforcée. Des campagnes d’information sont menées sur le terrain pour inciter les habitants à adopter les bons réflexes.
Parallèlement, les campagnes de vaccination des chiens et des chats sont intensifiées. Des opérations de capture et d’euthanasie des chiens errants ont aussi débuté dans les zones les plus à risque, afin de limiter la transmission du virus.
Trois cas présentant des signes cliniques suspects ont déjà été enregistrés. À l’échelle nationale, la rage provoque en moyenne entre trois cents et huit cents décès par an à Madagascar, selon Google . Une réalité dramatique, souvent liée à la négligence persistante de certains propriétaires d’animaux qui omettent la vaccination.
Les autorités appellent à une prise de conscience collective. Vigilance, prévention et responsabilité individuelle sont essentielles pour contenir cette maladie mortelle mais évitable.
Mialisoa Ida