![]() |
Coupe des herbes hautes à la station forestière de Marohogo, vendredi à Mahajanga. |
La date du 9 mai a été déclarée par le Conseil des ministres comme journée dédiée à l’entretien et au suivi du reboisement. Sous la houlette de la direction interrégionale de l’Environnement et du Développement durable des régions Boeny/Betsiboka, tous les secteurs ont été représentés afin de participer à cette journée d’action, organisée vendredi, à la Station forestière de Marohogo.
L’objectif de cette action environnementale est de prévenir les feux de brousse grâce à la mise en place de pare-feu et d’augmenter le taux de survie des plantations. Créer un pare-feu consiste à lutter contre les incendies de brousse par des actions de désherbage, de coupe des broussailles et de nettoyage sur un mètre autour des jeunes plants.
« La région Boeny est un pionnier en matière de reboisement en 2024, car les objectifs fixés par le ministère étaient de planter sur une superficie de 5 600 hectares. Nous avons réussi à reboiser 7 000 hectares dans le cadre de la campagne nationale, soit un taux de réussite de 124 %. Le taux de survie des plants est de 82 %. Le climat de la région de Boeny est chaud, et les pluies ne durent que trois mois dans l’année. Il est donc essentiel de protéger ces jeunes plants. Cette période est ainsi propice à leur entretien », déclare Jimmy Andrianantenaina, directeur interrégional de l’Environnement Boeny/Betsiboka.
Il ajoute en adressant ses remerciements à tous ceux qui ont participé à cette action. À savoir les représentants des collectivités territoriales décentralisées, l’Armée, la Police nationale, les scouts de Boeny, ainsi que ceux de la plateforme Tafavory et les conventionnaires qui ont contribué au transport des participants », souligne le directeur interrégional.
Dans le district de Mitsinjo, le taux de survie des plants est de 40 %, tandis qu’à Kandreho, dans la région Betsiboka, il a atteint 85 %. Chaque année, la station forestière de Marohogo subit des actes de vandalisme et de destruction par le feu.
On se souvient qu’en 2022, 350 hectares de ce site de reboisement ont été brûlés par des personnes malveillantes. Une superficie de 5 hectares a été entièrement détruite l’année dernière par des feux provoqués par cinq individus.
Vero Andrianarisoa