Débuter des études supérieures en milieu d’année demeure possible pour les étudiants n’ayant pas encore intégré une université. Certaines institutions d’enseignement supérieur organisent une rentrée universitaire en ce mois de mai. « L’objectif est d’offrir une seconde chance à ceux qui, pour diverses raisons, n’ont pas pu s’inscrire en début d’année universitaire », explique Geremioh Randrianaivo, président de l’université Genius Système Informatique (GSI), hier.
De nombreux bacheliers n’ont pas pu entamer leur parcours universitaire selon le calendrier habituel, faute de moyens financiers. « Après le baccalauréat, j’ai enchaîné les petits boulots pour économiser l’argent nécessaire à mes études », confie Ericka Hendriniaina, bachelière de la promotion 2024.
La rentrée a officiellement débuté hier à l’université GSI. Elle concerne les étudiants de première année inscrits dans les filières suivantes : Multimédia et communication, Management des affaires, Informatique de gestion, Bâtiment et travaux publics, Droit et relations internationales. Elle s’adresse également aux étudiants de deuxième année des filières Multimédia et communication, ainsi que Droit et relations internationales.
En revanche, ceux qui souhaitent intégrer les universités publiques devront attendre les prochaines rentrées universitaires, prévues pour la fin de cette année ou le début de l’année 2026.
Miangaly Ralitera