![]() |
La ville de Dubaï a été choisie pour abriter ce forum. |
Un forum économique baptisé “Madagascar - Dubaï Business Forum” se tient à Dubaï, aujourd’hui et demain. À l’initiative de l’État malgache, l’objectif est de tisser un lien entre les secteurs privés malgache et émirati.
Deux jours d’opération séduction. Un forum économique, baptisé «Madagascar - Dubaï Business Forum», démarre ce jour au siège de la Dubaï Chambers, ou Chambre de commerce de Dubaï. Les acteurs étatiques et privés malgaches qui y prennent part auront jusqu’à demain pour marquer les esprits et convaincre les investisseurs émiratis de choisir la Grande Île comme destination pour leurs investissements.
La tenue de cet événement à Dubaï figure parmi les annonces phares du Conseil des ministres qui s’est tenu à Nosy Be, jeudi dernier. Selon le rapport de cette réunion de l’Exécutif, « l’objectif de ce sommet est de promouvoir la coopération économique et commerciale entre Madagascar et les Émirats arabes unis, en mettant en lumière les opportunités d’investissement dans des secteurs clés tels que les infrastructures, l’agriculture, l’énergie et la technologie ».
À en croire les explications fournies, et au vu de la composition de la délégation gouvernementale présente, les secteurs de l’industrie, des finances et des ressources stratégiques seront également mis en avant. Le communiqué du Conseil des ministres ajoute que le forum « vise également à renforcer les relations économiques et commerciales bilatérales ». Il est aussi précisé que, durant l’événement, « plusieurs accords commerciaux seront signés dans le but de structurer et d’intensifier les échanges économiques entre les deux pays ».
Questionnée en marge des derniers préparatifs, hier à Dubaï, Josielle Rafidy, directrice générale de l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), précise que l’objectif est aussi de mettre en relation les acteurs du secteur privé des deux pays. «L’organisation de cet événement démontre le soutien de l’État aux investisseurs directs nationaux, qui sont par ailleurs les premiers ambassadeurs du climat des investissements dans le pays», indique-t-elle.
Une délégation de soixante-quinze personnes, représentant soixante-et-une entreprises malgaches, prend part au Business Forum. Les principales organisations patronales et professionnelles de la Grande Île sont représentées, à l’exemple du Groupement des Entrepreneurs Malgaches (GEM), du Syndicat des Industries de Madagascar (SIM), de la Fédération des Chambres de Commerce et de l’Industrie de Madagascar (FCCIM), ou encore du Syndicat Malgache de l’Agriculture Biologique (SYMABIO).
En face, ils seront cent vingt-cinq, représentant quatre-vingt-douze sociétés émiraties. Le ministre du Commerce et de l’Industrie (MIC), insiste sur le poids de la Dubaï Chambers, soulignant « qu’elle rassemble tous les entrepreneurs des Émirats arabes unis ».
Rôle d’entremetteur
Pour donner plus d’envergure à l’événement, mais aussi affirmer la volonté de l’État d’attirer les investisseurs émiratis, Andry Rajoelina, président de la République, a fait le déplacement à Dubaï.
Le locataire d’Iavoloha donnera le coup d’envoi officiel du forum. Selon les explications du ministre, Andry Rajoelina est justement à l’initiative de l’événement. L’idée d’organiser un forum économique pour rapprocher les acteurs des secteurs privés malgache et émirati aurait germé lors de sa participation au World Government Summit 2025, à Dubaï, en février dernier. Le président de la République se serait personnellement engagé dans les discussions avec les acteurs privés émiratis afin de concrétiser ce forum économique.
« Cela démontre la valeur que l’État accorde à l’importance du secteur privé dans le développement du pays », ajoute ainsi le MIC. Durant ces deux journées de rencontres économiques, la délégation étatique, avec en première ligne le Président lui-même, mettra en avant les priorités de l’État dans les secteurs clés mentionnés. L’accent sera également mis sur les efforts visant à améliorer le climat des investissements.
Face à la raréfaction des financements des bailleurs traditionnels, en raison des aléas de la conjoncture internationale, l’État cherche activement à mobiliser des investisseurs privés pour soutenir des projets d’envergure dans l’énergie, les infrastructures, l’agriculture et les ressources stratégiques. Il compte visiblement attirer ces capitaux internationaux à travers des partenariats avec le secteur privé national.
Lors du forum de Dubaï, l’État, avec le président Rajoelina en chef de file, jouera donc un rôle essentiel « d’entremetteur », en facilitant les contacts et, potentiellement, les accords entre les acteurs privés. Dans cette optique, l’administration Rajoelina compte s’appuyer sur les bonnes relations entretenues avec les Émirats arabes unis ces dernières années, illustrées notamment par l’ouverture de la ligne aérienne Dubaï - Antananarivo via la compagnie Emirates, et la nomination d’un ambassadeur émirati à Madagascar en 2024.
Garry Fabrice Ranaivoson
Du concret SVP ! Le président Français de Madagascar n'est pas avare de déplacement dans ce pays de la haute criminalité financière et épicentre des trafics d'or . Ce régime qui dilapide sans vergogne les finances publiques , aurait dû organiser lors de ce forum un conseil de ministres " délocalisé " . Le beau-père Rodolphe serait probablement du voyage et le fils Arena se verra chef protocole avec ses succès avec Emirates. Une invitation par Mohammed ALABBAR de EMMAR PROPETIES au sommet de son building le plus haut du monde , champagne à la clé , va raffermir davantage leurs relations intrigantes .
RépondreSupprimerOn attend voir . Déjà annoncé en grande pompe par Rainilainga pour le projet hydroélectrique de Volobe , finalement ces Emiratis sont aux abonnés absents . Et quid des 10 milliards d'investissements qui ont donné le tournis au " leader politique Africain " .
Le président malgache s'est engagé dans un juteux partenariat avec les Émirats Arabes Unis portant dans les domaines de la surveillance maritime, de la production hydroélectrique ou de l'agriculture, pour un montant potentiel de 10 milliards de dollars .Si les Émirats Arabes Unis ont décidé d'établir un pont aérien à l'aide d'un Boeing 777-300ER doté de 8 suites et de 42 sièges en classe affaires, c'est surtout en raison des projets économiques en cours d'ébauche entre les deux pays. Le 31 mai, c'est au tour du groupe émirati ADP (Abu Dhabi Ports) d'annoncer la signature d'un mémorandum d'entente (MoU) avec Choose Madagascar visant à « booster les opportunités commerciales dans les domaines du maritime, de l’industrie et des secteurs logistiques ». Expansion et modernisation des ports, création de zones franches et développement des infrastructures de pêcherie figurent ainsi en bonne place dans le programme commun. Tout comme l'aide à la surveillance maritime de 5.000 km de linéaire de côtes malgaches. La construction par la société émiratie MASDAR de la centrale hydroélectrique de Sahofika, qui doit produire jusqu’à 192 mégawatts. Rien d'anodin lorsqu'on se souvient que le chantier, capital pour le pays, était à l'origine principalement voué aux entreprises françaises Eiffage et Eranove. Mais les Émiratis n'entendent pas s'arrêter là et proposent d'investir jusqu'à 10 milliards de dollars dans des projets de constructions routières, de raffinerie aurifère. Mi-octobre, c'est au tour de Mohamed Alabbar, le patron du groupe Emaar Properties, de rendre visite à Andry RajoelinaÀ Madagascar, on prête à Mohamed Alabbar l'intention d'implanter des structures d'hôtellerie de luxe dans l'archipel des Mitsio, , l'installation d'Emaar Properties sur l'île de Nosy Mitsio, aux dépens des habitants, crée la polémique. En s'implantant sur la Grande Île sans se montrer avare de ses dollars, Abu Dhabi étend sa toile sur le sud-ouest de l'océan Indien, un vaste réservoir dont les ressources naturelles suscitent la convoitise de toutes les grandes puissances mondiales. Madagascar A BEAUCOUP A OFFRIR EN RETOUR . Et pas seulement du graphite ou de l'or : pour les besoins de leur populations, les pays du Golfe demeurent friands de terres agricoles fertiles, comme de régions où l'eau douce coule en abondance.
Oui mais pour les dons avec les constructions de route et autres subventions comme les aides budgétaires , les Arabes tout aussi les Chinois , Rainilanga peut rêver ...