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Photo de famille en marge de la cérémonie d’ouverture de la réunion des officiers permanents de liaison de la COI, vendredi, à Ebène, Maurice. |
Une réunion des officiers permanents de liaison de la COI, s’est tenue à Ebène, Maurice, du 4 au 6 avril. Une session durant laquelle ils ont préparé les travaux du prochain Conseil des ministres de la COI du 15 au 16 avril et du Sommet du 24 avril, à Antananarivo.
Les officiers permanents de liaison de la Commission de l’océan Indien (COI) se sont réunis à Ebène, Maurice, du 4 au 6 avril. Cette session a permis de préparer les travaux du prochain Conseil des ministres, prévu les 15 et 16 avril aux Seychelles, ainsi que le Sommet des chefs d’État et de gouvernement du 24 avril à Antananarivo.
Dès l’ouverture de la réunion, Edgard Razafindravahy, secrétaire général de la COI, a donné le ton.
«Cette rencontre marque une étape clé dans notre calendrier : elle nous met sur la voie du Ve Sommet des chefs d’État et de gouvernement de la COI, qui se tiendra le 24 avril prochain à Antananarivo», a-t-il déclaré.
Il a conclu en affirmant: «Notre objectif commun est de renforcer la coopération régionale, au bénéfice des populations de l’Indianocéanie. Ce comité est un moment clé pour jeter les bases de décisions fortes et concrètes.»
Le mois d’avril s’annonce décisif pour l’organisation régionale. Le Sommet d’Antananarivo, point d’orgue de cette séquence politique, interviendra à l’issue du 39e Conseil des ministres qui se tiendra aux Seychelles.Comme l’indique le service de la communication de la COI, les officiers permanents de liaison «ont surtout préparé les travaux du 39e Conseil des ministres de la COI aux Seychelles les 15 et 16 avril, et du sommet du 24 avril à Madagascar. Ils ont préparé le projet d’ordre du jour du sommet qui devra passer au Conseil des ministres.»
Vingt-cinq dossiers examinés
La réunion d’Ebène a également été l’occasion d’une première lecture du projet de déclaration finale du Sommet. Les discussions ont porté sur l’état d’avancement des préparatifs du rendez-vous de la capitale malgache. À Madagascar, le Centre de commandement opérationnel (CCO), chargé de l’organisation logistique, est à pied d’œuvre. Les responsables indiquent que les préparatifs entrent dans leur phase finale.
«Du côté malgache, les autorités sont pleinement mobilisées pour faire de ce sommet un succès. Ce ne sera pas un sommet de plus. Ce sera un moment fort, un tournant pour la COI», a assuré le secrétaire général.
Le Sommet d’Antananarivo coïncide avec le 40e anniversaire de la COI. À ce titre, il portera un double enjeu : dresser le bilan des actions menées et ouvrir de nouvelles perspectives.
Les chefs d’État et de gouvernement des cinq pays membres les Comores, Madagascar, Maurice, la France (à travers La Réunion) et les Seychelles y définiront les prochaines priorités stratégiques. Le thème «Sécurité et souveraineté alimentaires pour le développement du marché de l’Indianocéanie» guidera les débats.
En parallèle, les officiers permanents de liaison ont examiné vingt-cinq dossiers couvrant l’ensemble des domaines d’intervention de la COI : sécurité alimentaire, sécurité maritime, pêche, environnement, formation, culture, santé, ou encore modernisation des institutions.
«Sur les vingt-cinq points à l’étude, une dizaine seront proposés à l’examen du Conseil des ministres. Ce sont des dossiers concrets, essentiels pour l’avenir de notre région. Je pense, entre autres, à l’adoption finale des statuts du Fonds SEGA One Health et de la Charte du Réseau, à l’approbation du programme de formation professionnelle et de mobilité, ou encore à la validation d’accords importants avec des partenaires comme le Fonds vert pour le climat, la FAO ou la Fédération internationale de la Croix-Rouge», a précisé Edgard Razafindravahy.
Parmi les autres points abordés figure également le lancement de la tournée «Plastic Odyssey», une initiative portée par la COI à travers le projet Expédition plastique océan Indien (ExPLOI). Cette campagne vise à sensibiliser aux impacts de la pollution plastique et à promouvoir des solutions d’économie circulaire concrètes.
Garry Fabrice Ranaivoson