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Les armes saisies ont été présentées au parquet près le tribunal de première instance de Farafangana. |
Les Forces de la gendarmerie ont mené une opération musclée en début de semaine à Farafangana, aboutissant au démantèlement d’un réseau de fabrication et de vente d’armes illégales.
L’homme présenté comme le principal instigateur du réseau a été abattu alors qu’il portait un fusil de chasse. Trois de ses complices, dont une femme, ont été interpellés. Plusieurs armes et munitions ont été saisies. Au total, les autorités ont récupéré trois fusils artisanaux, des armes blanches, quatorze cartouches, ainsi que divers outils servant à la fabrication.
Selon des sources au sein de la Gendarmerie nationale, ce réseau approvisionnait des groupes de malfaiteurs qui sévissent dans le district de Farafangana et ses environs.
L’opération a été déclenchée vendredi, à Anosivelo, à la suite d’une perquisition ordonnée par le parquet dans deux planques identifiées. Le principal suspect a été interpellé dans l’une d’elles, où deux fusils prêts à l’emploi, dont un récemment achevé, ont été découverts.
Embuscade
Durant son interrogatoire, le suspect a déclaré avoir déjà fabriqué cinq armes à feu, dont certaines auraient été vendues. Bien qu’il ait affirmé ne pas connaître les acheteurs, il a toutefois indiqué pouvoir les localiser et s’est proposé de les y conduire.
Mais en réalité, il les aurait attirés dans un piège. Parvenu à un endroit isolé où il prétendait dissimuler ses armes, il aurait soudainement sorti un fusil et ouvert le feu sur un gendarme. Son tir ayant manqué sa cible, les forces de l’ordre ont riposté immédiatement, l’abattant sur le coup.
L’enquête qui a suivi a permis d’identifier et d’arrêter les trois autres membres du réseau.
Andry Manase