La célébration de la Journée internationale a pris une autre forme pour les enseignantes de l’Université Nord d’Antsiranana (UNA), car elles ont laissé de côté la manifestation habituelle sous forme de carnaval ou autre, et ont opté pour l’organisation du projet «Mars au féminin», qui s’est déroulé vendredi dernier dans la salle de spectacle de l’Alliance française d’Antsiranana. Cette année, il en est à sa troisième édition.
Certes, mars est le mois des droits de la femme, un mois consacré à célébrer les contributions des femmes à la société, à l’histoire et à la culture, mais « Mars au féminin » est aussi dédié à la valorisation des parcours des femmes antsiranaises, fortes et hors du commun, sélectionnées pour mener une série de conférences-débats durant le mois de mars.
Lancée en 2023, en collaboration avec la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université d’Antsiranana, l’organisation n’a pas voulu s’arrêter à une simple célébration de la femme. Elle a aussi proposé des actions susceptibles de faire évoluer les représentations féminines.
Pour cette édition 2025, placée sous le thème «La parole avec elles : Femmes universitaires entre témoignages, conseils, accompagnements, professionnalisme», l’initiative a mis à l’honneur trois enseignantes chevronnées et deux jeunes femmes doctorantes, à savoir Tefy Raoelivololona, enseignante-chercheuse à l’École Supérieure Polytechnique d’Antsiranana, Sergénie Ornella Moanazafy, enseignante-chercheuse à l’École Supérieure en Agronomie et en Environnement de Diego, Marie Ariane Vial, enseignante-chercheuse à l’École Normale Supérieure pour l’Enseignement Technique, et les deux doctorantes Nazirah Mohamed et Cagine Eva Ralaiarisoa, respectivement à l’École Doctorale Thématique Nature-Structure de la Matière et Métrologie Nucléaire et à l’École Doctorale Thématique LALICE - DM Langues, Littératures, Civilisations étrangères et Dynamique de la Modernité.
Avec leurs témoignages inspirants dans le domaine de la recherche et de l’enseignement universitaire, ces dernières ont toutes mis l’accent sur les contributions exceptionnelles des femmes à Madagascar, en particulier dans la région de Diana.
Raheriniaina