Les bureaux de l’USAID ont été définitivement fermés suite à la décision du président américain Donald Trump de ne plus donner de l’argent au reste du monde alors que cela ne rapporte rien en retour pour les Américains. Suspendu pour quatre-vingt-dix jours au départ, il semble que le glas a définitivement sonné pour l’USAID. C’est ainsi tout un chapitre de la coopération américaine avec les pays pauvres qui vient d’être fermé. Une ère des relations diplomatiques, politiques et commerciales entre les pays vient de passer. Avec Trump, plus question de philanthropie, de sauvegarde de l’environnement, de souci pour le réchauffement climatique. C’est le nouveau American way of life, version milliardaire.
C’est une précieuse manne qui disparaît pour les pays pauvres qui vont devoir faire face, tous seuls à leurs problèmes. L’audit des actions de l’USAID montrera certainement que c’était un investissement à fonds perdus pour les États-Unis mais une aide versée dans des tonneaux des Danaïdes pour les pays bénéficiaires. Eh oui, les aides n’ont jamais aidé les petits pays à se passer des aides. Au contraire ils se sont complus dans le confort de l’assistanat, les délices de la mendicité. Autant les aides et les subventions non remboursables comme celles de l’USAID, que les financements des bailleurs de fonds n’ont pas permis au pays d’avancer d’un petit pas depuis presque un demi-siècle. Des financements octroyés généreusement sans aucune évaluation, des fonds donnés dont l’impact dans l’amélioration des conditions de vie de la population est rarement perceptible. Et on continue le cirque, on tourne là manège à n’en plus finir. On est pris dans un engrenage infernal et on ne peut plus s’en défaire.
Il n’y a pas que l’USAID et les bailleurs de fonds qui entretiennent cet état de dépendance éternelle, il y a également les divers organismes internationaux censés apporter leur soutien dans divers secteurs mais qui se trouvent également en face d’un cuisant échec de leur mission. Certes, ils ne sont là que pour aider et non pas pour tout faire, mais ils aiment bien célébrer 20, 30, 50 ans de coopération fructueuse avec le pays. Pour quels résultats ? Le désastre est complet.
Maintenant qu’on doit tout assumer, gageons que les choses iront mieux, que les budgets seront mieux gérés, que des priorités seront établies, que la corruption sera amoindrie faute d’argent à détourner. On touche du bois. En tout cas, la suspension de l’USAID constitue un mal pour un bien. Elle nous octroie une vraie indépendance, une authentique souveraineté.
Sylvain Ranjalahy
Voilà une décision qu’elle est BONNE !
RépondreSupprimerCela évitera aux politiques de "piquer" dans la caisse mais, faisons leur confiance ils trouveront d’autres moyens pour se goinfrer pendant que les malgaches crèvent de faim !.
Mais dans le noir ce pauvre peuple est aveuglé par la Jirama et le prézident DJ qui a promis la "faim " du délestage !
Mais, lui s’en fout car il promène , comme notre adolescent accompagné par mamie Brizitte !, et oui C l’escadrille dont a parlé un réalisateur français ?
Là.....Voilà !