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Des éléments de la FIP Toamasina et des représentants des autorités rendant visite au policier blessé, à l’hôpital. |
Une onde de choc s’est abattue à Toamasina hier aux petites heures. Un inspecteur de police est blessé par balles. Son fils a été, en revanche, froidement abattu. La parcelle 11/41 du quartier d’Andranomadio a été le théâtre de ces scènes de violence. Aux alentours d’une heure du matin, huit bandits armés ont assailli le foyer des victimes. D’après les informations recueillies, les assaillants en voulaient après l’arme à feu du policier ainsi que du numéraire. En service aux Forces d’Intervention de la Police (FIP) à Toamasina, ce dernier porte le grade d’inspecteur principal de classe exceptionnelle. Les personnes de son entourage indiquent qu’il allait regagner son foyer après le travail lorsqu’il a été pris en filature par la bande armée.
En arrivant à son domicile, l’inspecteur a été attaqué par les malfaiteurs au moment où il s’y attendait le moins. Son fils, âgé de 22 ans, a été fusillé en plein visage. Se montrant impitoyables, les malfaiteurs ont également ouvert le feu sur le policier, sous les yeux impuissants de sa fille terrifiée.
Vol d’arme
D’un ton fielleux, ils ont demandé au chef de famille de leur remettre son arme de service ainsi que les liquidités à portée de main. Furieux de ne pas avoir obtenu ce qu’ils cherchaient, les bandits ont fait usage de la force. N’ayant pas trouvé d’armes à feu, ils ont fait main basse sur du numéraire ainsi que des téléphones portables. Lorsque ces objets de valeur sont tombés dans leur escarcelle, les malfaiteurs ont aussitôt quitté les lieux. Deux membres de la bande tenaient respectivement un pistolet automatique et un fusil de chasse. Après leur passage, des étuis ont été retrouvés sur les lieux du crime.
Le policier blessé a été aussitôt évacué à l’hôpital dès que la bande a pris la fuite. Sans tarder pris en main, il a subi une intervention chirurgicale pour extraire la balle qui l’a frappé. L’opération a été une réussite. À l’aube, l’inspecteur de police était déjà hors de danger. Hier, des représentants des autorités de la ville de Toamasina ont rendu visite au blessé sur son lit d’hôpital pour lui manifester leur soutien.
Andry Manase